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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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31 juillet 2006

la cinquantième (maudite) note

Alors premièrement, bien que cela ne semble présenter (jusqu'à nouvel ordre) aucun intérêt particulier, je me permets de remarquer qu'alors que je m'apprêtais à ouvrir l'espace particulier (virtuellement privé) de cet espace blogguesque dans l'idée légitime d'y poster mon habituelle (et traditionnelle) contribution à la (sur)production interno-globale, il m'a été donné à constater que cette (future donc) note (présentement entamée) représenterait la cinquantième de cet espace blogguesque. Ce qui en soit, en plus de ne présenter qu'un intérêt fort réduit (comme la prédiction introductionnelle le laissait déjà entendre, mais alors pourquoi le répéter ici ? mystère, confondance et bras-ballance...), ne dissimule aucune espèce de sens caché, ni symbolique cohérente (sauf bien sur pour celles ou ceux chez qui le nombre " cinquante " évoque quelque chose de particulièrement évocateur, ce qui n'est personnellement pas mon cas). Que peut-on donc tirer d'une telle information inintéressante et formelle ? Probablement rien, semble-t-il, si ce n'est qu'auparavant (c'est à dire juste avant maintenant) une arbitraire (et fantasmatiquement ludique) tentative rédactionnelle formelle (que cette note ne comporte précisément que cinquante caractères et espaces) s'est avérée d'une part, être (par moi) assez difficile à réaliser (cinquante caractères et espaces, c'est pas grand chose finalement, tout au plus une (relativement) courte phrase) et d'autre part, ne pas tenir les promesses (excitantes ?) liées à l'éventuelle ludicité d'une telle pratique rédactionnelle (sous contrainte foireuse). J'abandonnais donc rapidement cette prévisible (nouvelle) fourvoyance sémantique, comme j'abandonnerai volontiers cette présente note, (sentant une métaphorique épée de damoclés flotter au dessus de l'hypothétique cohérence de cette (décidément) mal engagée présente note), si malheureusement le " premièrement " innocemment balancé en ouverture n'entraînait, dans un souci de cohérence toujours posé (mais rarement respecté, convient-il de remarquer les bras de plus en plus ballants, le regard bas et honteux et la dépitance communément considérée comme " a way of life "), la survenue naturelle, incontournable et imminente d'un " deuxièmement " déjà très attendu. A ce point de la situation, force est de constater que deux options s'offrent à moi: La première, effacer le " premièrement " introductionnel et en rester là, espérant (sans trop y croire) ainsi limiter un tant soit peu les éventuels dommages collatéraux consécutifs à la lecture de tout cela. La deuxième, entamer un nouveau paragraphe débutant par " deuxièmement ", sans, bien évidemment, avoir la moindre idée de quoi il va s'agir, ce qui d'un certain côté pourrait éventuellement s'avérer amusant si je n'avais soudainement l'envie de boire plusieurs verres d'eau, cette naturelle envie étant finalement un prétexte pas moins astucieux et légitime qu'un autre pour clore ainsi (aussi lâchement qu')abruptement cette désormais maudite cinquantième note. Tout en m'excusant, me dirige-je donc vers le lieu cuisinique, l'air contrit, la mine basse et le front bouillant et m'apprête à boire plusieurs verres d'eau avant de regagner ma couche, où contemplant le plafond je réfléchirai à tout cela.
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Commentaires
M
à la cinquante et unième parce que 51 on t'aime !<br /> <br /> Mitsu, avecu un glaçon siouplait !
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