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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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17 décembre 2006

la locomotion conjointe (imaginaire)

Un ami de longue date, à moins que ce ne soit un ami récent (de courte durée ?), me suggérait il y a peu, afin de résoudre (illusoirement autant que temporairement) l'incontournable (et métaphysique) sentiment de solitude constitutif de l'être humain, d'avoir recours à un ami imaginaire, avec lequel je serai susceptible de passer d'agréables journées, discutant de ceci, de cela, visionnant moults dvds, nous baladant conjointement dans les villes et les campagnes, échangeant considérations diverses et variées sur tout et rien. Et alors que je m'apprête ce matin à me rendre en un endroit proche de mon intérieur domestique, où des personnes voisinales (censément non professionnelles) entreposent sur les trottoirs des objets personnels dont ils veulent se débarrasser moyennant tractations financières, m'y rendant dans l'idée (toujours tenace) d'acquérir, à peu de frais, un engin déplaçant (à roues, chaîne, guidon et selle, et tout le reste), je me demande si je dois en chercher deux (vélos donc) pour ainsi sillonner les rues ou chemins campagnards accompagné de cet ami (qui n'existe pas encore, même imaginairement...). A la réflexion, il parait logique que, si ami imaginaire il y a, il est fort probable que son vélo le soit aussi. Sauf si, décidant d'aller plus vite, cet ami (déjà ingrat) imaginaire acquière un vélomoteur (imaginaire itou), m'abandonnant ainsi en bas des côtes avec mon vélo bien réel (quoiqu'encore imaginé au moment où j'écris ces mots...). Je crois que je vais préalablement retourner m'allonger quelques instants afin de réfléchir à tout cela (ou non). Merci de votre attention (imaginaire ?).
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Commentaires
T
Ayant fait un rêve agité et perturbant cette nuit, dont je passerai les détails, et où il était question justement d'une escapade en vélomoteur (qui ne voulait pas démarrer d'ailleurs), je me retrouve un peu dans la situation de l'ami imaginaire (ou pas) qui manque à l'appel. <br /> J'en suis tout confondu !
G
J'avais une (vraie) amie très proche, et puis qui m'a quittée, sans que je comprenne vraiment pourquoi. Le très peu d'explication qu'elle m'a laissées la dernière fois que nous nous sommes croisées me laisse avec une impression de "ce n'est pas possible que ce soit seulement ça".<br /> C'était une amie de moyenne date (7 ans) mais que je pensais sans hésiter de pour toujours.<br /> Tout me laissait penser que c'était réciproque.<br /> <br /> De long et tristes mois plus tard, je me surprends encore à lui parler mentalement, comme dans cette note l'ami réel conseille de le faire à un ami imaginaire.<br /> <br /> Elle fait partie des parisiens de plus en plus nombreux à mesure que la ville s'aménage, qui circulent à vélo. A lire ce billet je me rends compte que je ne sais même plus comment est son nouveau, le précédent ayant été victime d'un douloureux accident de parking un automne plus tôt.<br /> <br /> Moralité : Imaginaires ou pas, les amis et leurs vélos quand ils ne sont pas là, ils manquent.
X
Il est temps de mettre en oeuvre la nouvelle gestion des bicyclettes, dont j'exposais les principes dans mon commentaire, tardif, à la note où il était fait allusion à ce moyen de transport.
L
LA SOLITUDE N EST ELLE POINT TON AMIE IMAGINAIRE.TA FIDELE EN TOUTE CIRCONSTANCE ?
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