3 février 2007
le lent (et hypothétique) retour au monde
Hier, je me suis rendu (pédestrement) en un endroit bruyant et enfumé, (où des personnes fument et font du bruit, le monde est bien fait parfois...), dans une tentative (courageuse ? vaine ?) de renouer avec le monde vivant, et accessoirement d'y retrouver deux connaissances amicalo-professionnelles. Arrivé (un peu) en avance, (pour cause de désoeuvrement et de départ précoce de l'intérieur domestique), je me suis installé au comptoir, ai commandé un verre de vin et vaguement observé la population consommatrice (inconnue de moi) déjà présente sur les lieux.
Plus guère habitué à de telles sorties (déambulations ?) nocturnes et barresques, force est de constater qu'il m'a été quasiment impossible d'entrer en contact avec quiconque, (hormis quelques phatiques échanges avec les professionnel(le)s de l'autre côté du comptoir), remettant donc à plus tard l'éventualité (fort hypothétique) d'un retour à une cotoyance personnique.
Il peut toutefois être intéressant (ou pas) de remarquer que, malgré l'absence toujours (désespérément ?) patente de libido conséquente, il semble que je recommençasse (?) à arrêter mon regard (curieux ? intrigué ? perplexe ?) sur quelques (charmantes) créatures comme il s'en trouve parfois en de tels endroits, plus d'ailleurs par (étonnante et méridionale ?) habitude comportementale que par réel intéressement tropique.
Cela reste, nous le savons tous et toutes (?), (toujours un peu) confondant.
(En même temps, rome ne s'est pas fait(e) en un jour...)
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