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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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23 février 2007

les prédateurs motorisés

Ce matin, alors que je prenais un café terrassique au bar en haut du boulevard, (celui à la (décidément) toujours sculpturalement troublante et sympathique blonde patronne), action préalable à ma prévision d'enfourchage bicyclettien en vue de me diriger vers la mer, (par un (nouveau) parcours urbain (encore) inusité, soit dit en passant), j'aperçus une (vague) connaissance personnique, (quelques ami(e)s ou partenaires amicalo-professionnels en commun), qui plus est voisinale car parfois (fréquemment ?) croisé dans le quartier. Réalisant que je ne connaissais finalement que très peu de choses de cet homme (puisque de masculine connaissance il s'agit), je décidais, une fois n'est pas coutume, et le sentant moins empressé que d'habitude, de l'interpeller et de l'inviter à une "collation " caféïque en ma compagnie. Il accepta. Et c'est ainsi que nous passâmes (?) un très agréable instant à discuter de nos activités (ou non-activité pour ma part) respectives et à échanger (d'intéressantes) considérations sur les marches parfois confuses, fascinantes, intrigantes, incohérentes, diverses et variées de nos existences respectives ou d'autres plus ou moins proches. Nous séparant d'accord sur le fait que, finalement, chacun fait ce qu'il peut pour se dépatouiller avec tout ça, (avec la part d'illusion et d'auto-persuasion dont il peut avoir besoin (ou pas) pour apporter un semblant de sens à l'ensemble global), et que tout jugement sur quiconque apparaît finalement très relatif et imprécis, excusant ainsi globalement toute sorte d'attitude humaine, (ceci incluant la possession (souvent débile, ridicule et apparentiel) de gros véhicules 4 x 4 en centre ville), force est de constater que par la suite, en prise directe, confrontationnelle et circulatoire avec moultes véhicules motorisés urbains lors de mon déplacement vélocipédien, j'insultais copieusement un gros abruti détenteur d'un gros 4 x 4, qui manquait de peu de me renverser. Comme quoi...
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Commentaires
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Un très préoccupant problème d’éthologie souvent me taraude, les réponses que je m’apporte ne me laissant pas entièrement serein ;<br /> Il est question de l’interaction entre les 4 x 4 et les humains !<br /> De façon prosaïque et provocatrice il pourrait être énoncé de la manière suivante : Qui le premier est con d’entre le 4 X 4 et l’homme qui le possède et conduit.<br /> 1/ Sont-ce les 4 X 4 qui pervertissent l’homme, préalablement à cette acquisition en état d’innocence quasi rousseauïque ?<br /> 2/ Sont-ce les crétins qui pour parfaire leur crétinerie adjoignent à leur personne ce monstre automobile destiné à parader sur les boulevards de nos cités urbaines ? (oui je sais c’est un pléonasme caractérisé) <br /> 3/ Est-ce encore une espèce d’osmose causée par l’attirance platonicienne qui viendrait d’une création initiale qui aurait conçu l’homme et le 4 X 4 en une seule pièce qui aurait par la suite été séparée en deux parties inégales (le mécanique d’une part, l’humain de l’autre) par je ne sais quel noumène malveillant ?<br /> Voici en termes aussi brefs que possible ma vision du phénomène. Comme je l’ai dit elle ne me laisse pas en état de béatitude. Il me semble en effet qu’elle comporte comme un soupçon de racisme envers l’homo quatquatrus, mais peut être n’est-ce qu’une impression ! L’homo-44trus n’existant pas en réalité car, n’étant en rien différent de nous, il n’aurait que le malheur d’avoir été choisi par ces maudits engins, comme le laisse entendre l’hypothèse N°1.
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