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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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5 mars 2007

sur les chapeaux de roue (crevés ?)

Aujourd'hui, il fait gris et le ciel est blanc. Cela ne m'a nullement empêché de prendre un café terrassique en compagnie d'un voisin autochtone avec qui il m'arrive (parfois) d'échanger considérations diverses et variées sur la (dé ?)marche du monde et sur nos existences toujours arbitrairement chaotiques et confuses. Pour une (bien étonnante) conjoncture circonstancielle, je me suis également rendu compte, (bien que cela n'ait strictement rien, mais alors vraiment rien du tout, à voir avec la première phrase de cette note lundienne (?)), qu'exceptionnellement la semaine s'annonçante (?) me verra (encore plus exceptionnellement) singulièrement occupé par diverses occupations (diverses et variées, reconnaissant sur le coup et pour une raison qui m'échappe encore, (la coquine !), mon total laisser-aller sur les répétitions maladroites et excessives, voire pléonasmiques (?)), occupations et activités donc se référant pour certaines à un ancien projet hypothétique, (s'étant par la suite (c'est une des rares exceptions de ce type) progressivement transformé en projet non hypothétique, perdurant ainsi quelques temps sur ce nouveau statut, pour enfin quelques années plus tard se voir interrompu (plutôt) brutalement du fait d'une conjoncture à l'époque fort difficulteuse), susceptible d'être (fort étonnamment et avec grand étonnement, ce qui revient au même) d'être ré-activé donc ces jours-ci, disais-je, avec de (très) anciens (cela est logique, en tout cas pour celles ou ceux qui ont éventuellement suivi jusque là et non pas abandonné la lecture de cette note lundiesque aux multiples rebondissements syntaxiques, confus et désordonnés, quoique non dénués d'une certaine fantaisie enjouée et taquine (?)) partenaires amicalo-professionnels, (ouf, pas mécontent d'avoir, de cette phrase, atteint la terminale finalité (?)). Quand j'aurai enfin dit (ou écrit plutôt) que ce matin, après la prise caféïque (terrassiquement accompagnée) sus évoquée, j'avais entamé une descente pédestre vers le centre ville (le fameux " down-town "), voulant profiter de cette plage aujourd'huielle libre d'obligations, avant de me rendre compte de l'oubli d'un document spécifique (et sur lequel je n'apporterais présentement pas plus d'information, laissant ainsi planer un fort médiocre mystère, le document en question étant d'une anodinité sans limite, mais cela effectivement, suis-je, par définition, le seul à l'appréhender ainsi (???)), l'absence de ce document m'incitant donc à rebrousser chemin, remonter la pente boulevardienne, regravir les marches étageuses de mon immeuble pour (enfin ?) me retrouver en mon intérieur domestique, mettre la main sur le (mystérieux ?) document incriminé et alors décidais subitement (syndrome procrastinatoire patent) de remettre à plus tard cette descente intra-urbaine afin de rédiger derechef cette présente note, à la cohérence aussi diaphane et flottante qu'une elfette diaphane et flottante se tenant en (lascif ?) vol géostationnaire au dessus d'une magique mare conte-de-fée-rante (?). Je crois que je vais aller me préparer un plat de pâtes (sucres lents), boire quelques verres d'eau et attendre patiemment que ce qui doit se passer (ou pas) se passe (ou pas)...
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Commentaires
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Eprouvant une baisse de tonus, aléatoire et cependant périodique, je ne trouvais d'accroche dans ce post sur laquelle je puisse développer mes observations décalatoires.<br /> Quand j'allais clore à regrets dans une optique non-commentatoire, je tombi ou mieux encore j'entrevoyu saindoux (soudain m'énerve, il est trop galvaudé) l'expression locutoire "magique mare conte-de-fée-rante"<br /> D'où me naquissat l'idée de soumettre ce ravissant conte, dont le fond n'est pas du à mon plumage mais à celui de Jacques Faisant qui, outre des dessins de vieilles dames dans le Figaro (oui je sais c'est pas correct et même ça me gène) écrivait des chansons, je l'enterre sans même savoir si son état de santé le permet. (vérification internétique faite, on peut en parler au passé depuis janvier 2006)<br /> Adoncques, près d'une mare putride une bergère gardait des pourceaux, elle n'avait aucun charme particulier n'étant ni jeune ni fraîche, la fréquentation des cochons n'améliorant pas la fragrance naturelle<br /> Le fils du roi vint à passer sur une vieille haridelle, il n'était ni beau ni bien fait ni juvénile. Comme de surcroît il était myope comme une théière, il ne pouvut pas voir le minois de la bergère. (pouvut est une forme de passé simple particulièrement utilisé dans les contes, c'est pour cette raison que certains exemples figurent dans le préambule de cette conterie) De son côté la gardeuse de pourceaux cherchait alors des poux dans son corsage et resta dans l'ignorance du passage du prince ce qui fit qu'ils ne se virent et ne se plurent.<br /> Le fils du roi fut marié à une pimbêche acariâtre, fille d'un roitelet frontalier d'un royaume en faillite, et la bergère épousit un garçon d'étable.<br /> Ils furent tous très malheureux et n'eurent pas un seul enfant.<br /> L'auteur ajoute que c'est en usant de cette manière qu'il convient de raconter les histoires aux enfants, si l'on veut éviter qu'il en demandent une nouvelle chaque soir avant de s'aller coucher.
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