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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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30 juillet 2006

le retour (provisoire) de la force-de-constatance

Alors que je m'apprêtais, comme l'exige la coutume (la tradition ?) de cet espace blogguesque (qui en fait n'exige rien du tout, c'est ça qui est bien, en tout cas pour moi, naturellement rétif à l'exigence et la contrainte...), d'énoncer d'une énumérative façon, les événements (ou non événements) de ces derniers jours passés à l'extérieur de mon intérieur (?), durant lesquels aucune note n'a été postée (car moi loin), alors que je m'apprêtais donc à faire l'action (rédactionnelle) évoquée dans cette (déjà embrouillée) première phrase introductionnelle, m'est apparu une double constatation (ou une double force-de-constatance pour être plus cohérent, mais pas plus clair pour autant): 1. tout d'abord, conscient que la plupart des réalisations du projet non hypothétique prévues pour les semaines qui viennent se feront dans des conditions vraisemblablement fort similaires aux récemment précédentes (mêmes partenaires amicalo-professionnels et globalement même conditions de séjournance et vivance extérieurement localisée), force est de constater que l'énonciation énumérative de ce que j'ai fais ces derniers jours risque tout au long de cet été de voir se répéter quelques incontournables éléments récurrents: parcourir des kilomètres dans une voiture (agréablement) climatisée, lutter contre la tentation nicotinique, acheter compulsivement quelques objets en différents endroits (petits animaux, chaussures, etc.), marcher dans des rues inconnues, côtoyer des personnes (féminines ou pas, charmantes ou pas) variées (mais pas tant que cela finalement), lire de nombreux livres, s'ennuyer et réfléchir à tout ça, etc. Et seuls quelques événements particuliers pourront (éventuellement) venir ponctuer d'une fraîche nouveauté ce descriptif déambulant: découverte d'un objet ou d'une personne insolite, cotoyance avec quelque chose de non défini ou encore modification significative d'un métabolisme voire d'une fonction physiologique non encore répertoriée. La probabilité statistique d'un tel basculement événementiel étant fort réduite, reste donc entière ma souciance première, à savoir comment éviter un rébarbative répétition de ce pas grand chose récurrent et estival... 2. à la suite de quelques remarques (proches ou lointaines) mais résolument répétées il m'a était fait état d'un (éventuel) souci que pouvait (parfois) représenter la multiplication (anarchique et) proliférante de parenthèses au sein de cet espace blogguesque et, bien que je ne puisse que constater la réalité de ce taux parenthèsique singulièrement élevé, force est de reconnaître qu'il ne participe pas à une volonté incontournable (autant que stylistique) de ma part mais que, comme toutes les habitudes, celle-ci s'est installée benoîtement naturellement, sans finalement que cela n'occasionne chez moi une gêne conséquente. Ces deux points étant clairement établis, je vais pouvoir retourner boire quelques verres d'eau et fêter ainsi mon retour (malencontreusement provisoire) par ici. Merci de votre attention.
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Commentaires
M
(1) c'est un journal pas un roman, il se peut donc arriver qu'il ne se passe rien (ou pas grand chose) sans pour autant que l'on ne perde le plaisir de venir lire quelques phrases syntaxiquement correcte quoique souvent bien longues et piégées de parenthèses.<br /> <br /> (2) on ne change pas, on évolue. D'ici à ce que les parenthèses se transforme en crochet (ou pire en accolade) il n'y a pas forcément qu'un pas.
L
a un euro les dix minutes je lirais tous cela en rentrant biz a tous
G
Etant dotée, non par choix personnel (1) mais par concours de circonstances qui auraient choisi la mienne pour terrain de jeux, d'une vie faite de bourrasques, mouvements, tourments, livres (lus et désormais : à écrire) et cavalcades,<br /> j'avoue apprécier d'en ses lieux le calme général (2) et la répétitivité rassurante ponctuée d'absences amicalo-professionnelles que vous semblez goûter.<br /> Quant aux parenthèses, leur luxuriance ici fait partie de leurs charmes.<br /> <br /> <br /> (1) sinon pourquoi serais-je depuis vingt ans demeurée employée "d'usine", malgré mon absolue peu de vocation pour la chose (vous me direz : pour subsister (vous n'aurez pas tort)) ?<br /> (2) je sais bien qu'hélas pas toujours et qu'il est des aléas dont on se passerait.
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