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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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30 janvier 2007

l'insolite défilé

Cette après-midi, passablement dépité par une matinée confusément administrative, je décidais d'une prise caféïque au bar au milieu du boulevard, celui à l'accorte patronne aux formes troublament sculpturales, (voire sexuellement incitatrices, si ma libido daignait faire (enfin ?) quelques (mêmes rares) apparitions), afin de me remettre d'une (longue) suite de contrariétés et me changer un peu les idées. Il peut être intéressant (ou pas), avant de poursuivre plus avant cette (bien poussive) narration notique, de signaler une chose (relativement nouvelle mais point trop tout de même) omise lors de précédentes évocations de ce (juste précédemment évoqué) troquet. En effet depuis quelques temps (semaines ? mois ?), la charmante et sympathique patronne se voit secondée pour le service en salle ou au comptoir par une également sympathique autre féminine personne, d'aspect différent, quoique d'un charme également patent (mais différent donc). Contre toute attente (peu de ressemblances réelles entre ces deux charmantes créatures), il s'avéra (s'avère ?) au cours de visites répétées et observantes, que la nouvelle venue soit (fut ?) la soeur (ou demi-soeur ?) de la charmante (et précédemment évoquée) patronne. Pour résumer, il y a donc dans ce milieu-de-boulevardien troquet, en alternance ou simultanément, (selon les périodes de la journée), l'accorte patronne, sa charmante soeur (mais point encore avec moi familiarisée, point de bises saluantes à ce jour...), ou les deux, similairement charmantes, me répétais-je, mais chacune dans son style particulier. Revenant au fil (tenu ?) de la narration, j'arrivais donc dans le troquet en ce début d'après-midi et trouvais les deux jeunes femmes en train de déballer une sorte de grande housse noire contenant, pour je ne sais quelle raison (dépôt commerçant ? affaires " tombées " du camion ? don généreux d'un consommateur ému ?), moultes manteaux en simili-fourrure. Et c'est ainsi qu'avec les deux autres mâles consommateurs présents, nous pûmes (?) assister à un étonnant (et fort insolite dans le contexte) défilé de mode, les deux jeunes femmes essayant simultanément les manteaux, arpentant le bar dans sa longueur, le long du comptoir, d'une (agréable) démarche mannequinale, lançant clins d'oeils et sourires enjôleurs, le tout avec une très touchante fantaisie, un amusement ludiquement enfantin fort plaisant, et un déhanché ironiquement outré mettant (tout de même) en valeur leurs (assez) troublantes et féminines formes. Force est de constater qu'en d'autres temps, je me serais volontiers laissé aller à un innocent jeu séductif, saisissant l'occasion d'une (éventuelle) cotoyance sensiblement plus rapprochée, alors que là, décidément dans une bien pénible période, après quelques sourires polis et amusés, je me replongeais rapidement dans le feuilletage inintéressant de la presse régionale et quotidienne, ayant, " à l'insu de mon plein gré ", de grandes difficultés à ne serait-ce que simuler un intérêt autre que distanciamment et poliment amusé. Comme quoi...
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Commentaires
P
Il semblerait que la rue thubaneau, à la réputation autrefois telle que celle énoncée précédemment commentairiquement, ait vu cette dernière (la réputation donc) singulièrement modifiée du fait de la " réhabilitation " municipale de ce quartier (se résumant en fait à une expulsion des populations pauvres, une pseudo-demolition d'immeubles (devenus insalubres par négligence et abandon servicepubliquien), et rénovation de logements à prix locatifs exagérément plus élevés). Ainsi aux dernières nouvelles (toutes relatives, ne sortant que très peu), de nombreuses galeries d'art (plutôt) contemporain se sont ouvertes dans ce quartier en pleine " rénovation économique " (après lamentable épuration de populations déjà difficilement survivantes).
X
Ce troquet, à présent biaccortement peuplé, trafique nouvellement, outre l'arabica et le robusta, des denrées aussi exotiques que l'opossum et le skunks (ce mariage est du à Aragon) en qualité simili.<br /> Je formule le voeux que ces personnes n'aient imaginé d'aller, en cet appareil, exercer leur talents en la rue Tubano, qui il y a des lustres me fut signalée comme propre? à recueillir les épanchement de l'homme esseulé.<br /> C'était avant de traverser la méditerranée et d'y aller passer militariquement le temps, dans un ci-devant département qui venait juste de recouvrer son indépendance. <br /> Propre, était d'ailleurs un mot usurpé puisqu'un congénères ayant Tubanisé, lui, constata quelques jours après, en sa personne, la présence de gonocoques exportés en souvenirs du pays.
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