le retour au bain domestique

ce que j'ai fais ces derniers jours, dans le désordre et incomplètement (j'ai pas quatre mains, ni trois cerveaux): translater ferroviairement ma personne en moultes endroits géographiquement distincts (et ne point aborder les pourtant très charmantes et féminines créatures prochement localisées, pour cause d'invisibilité personnelle quasi totale), participer (dans une relative mesure) à la préparation d'une réunion vernissante (amicalo-familiale), confectionner (après une rapide formation) un nombre considérable de sushis par ailleurs par moi-même non consommés (car peu friand de ce ce genre de choses), partager un agréable (et ensoleillé) moment caféïque avec (amicaux et) voisins internautes blogguiens (2), lire la première partie (jusqu'à présent) d'un livre fort plaisant (que j'avais mis un certain temps à (enfin) obtenir), retrouver une (familiale) personne (masculine et cousinement germain) que je n'avais pas vu depuis prés de vingt ans, effectuer (rapidement) quelques ravitaillements (aisés puisque capitaliens) en produits de consommation culturels, déguster dans un restaurant spécialisé un plat que je n'avais plus dégusté depuis de nombreuses années, échanger considérations diverses et variées sur l'existence (parfois confuses et délicate) avec la proche, agréable et ouverte hôtesse qui m'accueillait chaleureusement dans son (grand) intérieur domestique et familial, me retrouver en un endroit où j'étais déjà il y a un peu plus d'un an (et constater à la fois le changement et la continuité de mon propre état statuaire), aider un collectif amicalo-familial à l'usage d'un (nouveau et home-made) four à pizzas (ces dernières ne devenant potables (esthétiquement parlants) qu'au bout de la quatrième tentative), régler par téléphone portable (car distant de mon intérieur domestique) de délicates planifications amicalo-professionnelles (à finalité de réalisation de projets non hypothétiques), baigner non sans une certaine curiosité amusée dans un milieu (assez) fortuné (chefs d'entreprise, ingénieurs, actuaires....) fort éloigné du mien, développer progressivement un syndrome rhumique (ou grippal ?), assister à une étonnante (et choquante) confrontation entre une personne (assise prés de moi) mécontente de la qualité (très médiocre) de son orange-pressée (fort onéreuse) et les serveurs (et responsables de l'établissement) se contentant (d'une façon assez désagréable) de justifier le prix par la position (soi disant prestigieuse) de l'établissement reconnaissant ainsi implicitement la mauvaise qualité (jamais déniée) de l'orange-pressée incriminée, échanger considérations diverses et variées (l'existence, les modes de vie de part et d'autres de la manche, etc.) avec un sympathique couple (par ailleurs en totale reconversion professionnelle), me sentir (un peu) esseulé en regagnant solitairement mon intérieur domestique et me faire couler un (bon) bain chaud pour me remettre de tout ça...

Comments

[parentheses]

D'aucun(e)s, dont moi, pourraient un tantinet s'interroger (perplexement ?) sur le nombre (relativement) considérable de tee-shirts acquis (lors de cet instant visiblement puciquement euphorique), l'ensemble de ces acquisitions marchandes laissant par ailleurs présager d'activités futures à finalité fortement sportivisante...
Je vais pour ma part me contenter présentement d'un (nouveau) verre d'eau.

[xiao-bob]

Quelle avalanche, le commentateur est débordé, voilà.
Autant parler d'autre chose comme Kierkegaard voulait nous y inciter.
Commentateur s'est offert deux DVD, dont un Ozu, a fait changer la pile d'une de ses montres, choix judicieux la première s'est arrêtée pile neuve en place et une (habile) translation a permis, néanmoins (néanmoins il ne resta pas grand chose Cyrano!)de disposer d'une mécanique heurodisante autre que celle que lui légua son défunt aieul.
Puis ce jour commentateur a profité de l'état de tièdeur de sa puce pour en abuser encore, faisant entrer dans son patrimoine (provisoire) six tee-shirts Adidas (discretement tagués de la marque éponyme)une paire de chaussure du même tagueur et deux pulls en coton de Mr Saint James dont il a trouvé que les couleurs pastel lui convenaient au teint.
D'aucun diront que de telles infos seraient en meilleure place sur un blog personnel, c'est possible.
Je vais me faire un café corsé.