la vocation notique

Aujourd'hui, après n'avoir pas fait grand chose, hormis une (courte) sortie bi-aquérante (livre et autre nourriture plus organique) en territoire proximal ce matin, une translation de ma personne (par voie pédalocomotrice en bord de mer) cette après-midi, et rien de spécial dans les interstices, j'ai (brièvement) travaillé en fin de journée sur un (minuscule) nouveau projet à vocation hypothétique. Après avoir posté cette (présente) note, j'irai boire un (ou plusieurs) verre(s) d'eau, manger (peut-être) quelque chose qui se mange, et m'allongerai ensuite sur l'ensemble sommeillique pour visionner des images dévédiennes, en consultant fréquemment mon cell-phone dans l'attente d'un (ou plusieurs) message(s) cell-phonique(s) à vocation émotionnelle. Considérer maintenant que la semaine prochaine cela sera déjà l'an prochain (?), au vu de la situation globale (?), n'apporte qu'un surplus d'intérêt de dimension fort réduite à cette présente note (à vocation notique). Fascinant.

Comments

[gilda]

Je risque d'être un moment sans plus oser t'envoyer de message cell-phonique à vocation amicale, moi, j'aurais trop peur de provoquer une fausse joie (mais je l'ai déjà dit, je crois).

Je me rends compte que si les messages cell-phoniques ou mailiques des amis me font toujours autant plaisir, j'ai probablement définitivement perdu toute chance d'en recevoir à nouveau de qui m'en envoyait pourvus pour moi d'une vocation émotionnelle. En février ça fera deux ans qu'on m'a signifié que j'étais devenue de trop (et privilège létal, sans trop savoir pourquoi, même aujourd'hui que grâce à l'homme de septembre j'ai enfin pigé l'essentiel du mécanisme de rejet). Crois-tu que je doive envisager un déplacement conjuratoire dans le magique pays où semblent possibles les rencontres pré-cotoyiques ?