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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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2 avril 2009

le (charmant) sourire (déliquescent)

Tout à l'heure, (un peu) lassé d'errer (un tantinet) fiévreux en mon intérieur domestique, je bravais (?) les éléments pluvieux, descendis le boulevard (quasi) désert (seuls quelques rares humanoïdes se hâtant pour se rendre là où ils devaient se rendre (?)) et, sous la véranda terrassique ouverte, m'installais à une table pour une prise caféïque. Plongé dans la contemplation (maussade) de l'espace public singulièrement lugubre ainsi que dans une (maussade itou) réflexion sur la déliquescence du monde (en tout cas du mien), je remarquais (vaguement) l'arrivée à une table proche d'une féminine créature qui me sourit (?) en s'asseyant. Cherchant (désespérément ?) dans son sac un briquet, des allumettes ou tout autres objets (silex ?) susceptibles d'allumer la cigarette qu'elle tenait à la main (bien qu'une loupe, de par le climat résolument non ensoleillé, ne lui aurait été que d'une piètre utilité), elle se releva alors et vint vers moi, toujours (charmantement) souriante. " Vous auriez du feu ? " me demanda-t-elle, rajoutant (un étonnant) " je suis vraiment lamentable " comme pour s'excuser (?) de sa vaine (et compulsive) recherche à l'intérieur de son sac (bordélique ?). Lui rendant son sourire, je lui tendis mon briquet. Elle avisa alors le quotidien régional qui reposait sur ma table. " Je peux vous le prendre ? " poursuivit-elle. " Allez-y, vous pouvez tout me prendre... " répliquais-je, ce qui pour (agréable) effet d'ouvrir encore plus son sourire (décidément charmant). En d'autres circonstances (?), force est de constater que j'aurais probablement tenté un (délicat ?) rapprochement rencontreux, mais décidément las, une fois mon café terminé, je quittais pourtant les lieux, non sans échanger un dernier sourire avec cette (décidément) charmante personne, et remontais le boulevard, tout en constatant (étonnamment) un arrêt de la pluie ainsi que quelques trouées bleutées dans le ciel (globalement gris et bas) permettant le passage de quelques fragiles rayons de soleil. Comme quoi, rien du tout.
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Commentaires
P
Il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici, (ce qui ne justifie rien, mais bon...), que point n'est dans ma nature de " bondir tel un fauve à l'affût " n'étant, loin s'en faut, que piètrement prédateur, voire même chasseur, ou alors (éventuellement) usitant plutôt de techniques braconnantes discrètes (pose de collets, tissage de toiles, etc.), techniques plutôt passives, dont je ne peux que constater l'absence totale de résultats probants ces derniers temps. Désolé.
L
C'est vrai!? C'est tout!? Bon sang, on s'attendait à une fête charnelle d'une incroyable intensité érotique, et non!?... Votre bonhomie vous perdra! Agissez tel un fauve à l'affût, bien enfoui derrière votre tasse à café ou votre briquet, et bondissez sur l'infortunée quémandeuse d'étincelles (pour peu qu'elle soit (charmantement) souriante)! Faites-le au moins pour vos lecteurs!
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