le retour (et la disparition) de l'inconnue (autrefois téléphonante (et magaziniante))

Il y a (juste) un peu plus d'une semaine, j'entretenais ici (donc là) le monde internique global (?) de l'existence (et en tout cas de sa découverte par ma personne) d'une, je m'auto-cite (?), " (très) jolie charmante (et blonde) féminine créature ", que je qualifiais en titre notesque (et force barbarismes) d' " inconnue téléphonante (et magaziniante) " puisqu'alternativement elle passait coups de fil et consultait magazine.
Et ce matin, n'est-il point incroyable (étonnant enthousiasme...) que je la revis, au même bar (en bas du boulevard), toujours jolie (quoiqu'ayant perdu le " très " pour je ne sais quelle obscure raison...) charmante (blonde) toujours féminine et créaturienne. Toutefois, bien qu'un magazine, (la version hebdomadaire d'un quotidien national, me semble-t-il), soit posé sur sa table, à proximité d'un verre empli d'une sucrée (et fameuse) boisson gazeuse et de sa (iconiquement américaine) bouteille, je la vis fort absorbée par ce qui semblait être la rédaction d'un message textuel à transmission cell-phonique.
Moi-même (passablement) occupé par la présence à ma table de trois (3) personnes communicantes, (une bonne amie, un gars sympathique (mais bavard) rencontré il y a peu, ainsi qu'une fort charmante inconnue pourvue d'un joli bouquet de fleurs...), je jetais toutefois moult. regards observants à intervalles réguliers, et la trouvais (?) toujours plongée par ce qui semblait être la rédaction d'un message textuel à transmission cell-phonique, comme je l'ai écris très (juste) précédemment. Elle semblait d'ailleurs si longuement concentrée par cette activité (texto-ouelle), que j'en arrivais à me demander si, loin d'une semblante rédaction de texto, elle ne se livrait pas plutôt à une partie d'un jeu cell-phonique, (en même temps, je dis ça, je dis rien... puisque fort peu au fait de ce genre de choses numériquement interactives (?)).
Enfin bref, au bout d'un moment elle releva la tête, aspira par voie paillesque une (plusieurs ?) gorgée(s) de la fraîche boisson, alluma une cigarette et croisa mon regard, l'espace de quelques (courtes) secondes.
Puis rapidement, elle revint à sa (principale) activité: tapoter les touches de son appareil cell-phonique (un ou plusieurs sms ?).
(Vérifiant et) constatant tristement (et discrètement, puisque toujours en sociale compagnie) que je n'avais reçu aucun sms (de sa part), j'en arrivais alors à me demander comment je pourrais bien faire pour entrer en contact avec cette Jolie Charmante (Et Blonde) Féminine Créature (appelons la " jc(eb)fc " pour faire simple), afin que nous en arrivions à échanger nos numéros de cell-phones et qu'un jour prochain je puisse enfin recevoir ce (délicieux) texto qu'elle aurait pu m'envoyer aujourd'hui même, si elle avait eu mon numéro...
Alors que plongé dans ces (vaines) réflexions (faiblement stratégiques), ma capacité reflexionnelle se trouvant un tantinet perturbée par l'(envahissante ?) conversation de mes cafés-commensaux (?), je la vis alors, une fois sa cigarette terminée, son verre consommé et réglé, se lever et rejoindre une voiture garée en double-file, un peu plus loin sur le boulevard où l'attendait une personne qu'un malencontreux mauvais positionnement géographique, topologique (?) et soleilleux (?) m'empêcha au premier abord de discerner, avant d'apercevoir (vaguement), lors de leur manoeuvre voiturique, un homme au volant, aux traits peu définis (visibilité très réduite) et porteur qui plus est de (grosses) lunettes de soleil.
Et en quelques minutes elle n'était plus là. Et avait (de nouveau) disparu sans posséder mon numéro de cell-phone.
Si ça, c'est pas du (grand) complot...

Comments

[parentheses]

Vous lisant avec un plaisir (toujours) constant, il apparaît qu'un élément informatif (mais non déterminant) par vous (médiumiquement ?) évoqué a été occulté dans la rédaction de la note commentée ici.
En effet, alors qu'à la première " rencontre " avec la charmante et (blonde) féminine créature, cette dernière, si je m'en souviens bien, portait une sorte de salopette/combinaison en jean, assez seyante quoique fort décontractée, (et s'en fut par la suite, faire des courses à la supérette boulevardienne, ceci expliquant cela), lors de cette deuxiéme fois (?) en attente (?) rendez-vousien avec le mâle automobilisé aux noires lunettes, elle portait alors une jupe (une robe ?) fort courte et seyante, et ne se priva pas (on la comprends) de croiser et décroiser de forts seyantes jambes, tout en pianotant son cell-phone.
Il apparaît toutefois que (relativement) captif de ses (très) beaux yeux (bleus) et de son (beau) regard résultant je passais sous silence cet élément croisant. Cela étant, mais je m'avance probablement (trop), force est néanmoins de constater que son regard ne respirait pas spécialement la joie de vivre, ceci laissant à penser que l'élément mâle (certes automobilisé et de noires lunettes chaussées) ne présenterait peut-être (toujours très hypothétiquement) qu'un faible pouvoir handicapant.
Peut-être la prochaine partie sera plus jouable, (et me donnera ainsi l'occasion de perdre ouvertement...).

[xiao-bob]

On a donc une demoiselle (c'est une clause de style) blonde.
Déjà je dirais que sa blondeur est une nasarde opposée à ceux qui préfèrent les brunes.
Blonde et alternative, puisqu'elle mène deux actions non strictement simultanées (ce que ne faisait pas non plus le président Ford qui ne pouvait marcher en mâchant du chewing gum)
Ensuite nous constatons qu'elle fait partie de la (nombreuse) espèce qui perd rapidement son "très".
A sa décharge, nous constatons qu'elle ne perd pas son sexe (ce qui en soi n'est pas répréhensible, mais peut modifier l'impact libidineux d'un tiers libidiniquement éveillé par un premier inventaire dans lequel la possession d'attraits dit féminins n'est pas dénuée d'importance)
Il n'y a pas matière à discourir longtemps sur la consommation d'un figaro-coca, tout le monde se drogue selon ses gouts et attentes.
Il faut à présent avouer que la mise en relation n'est pas facilitée par la présence de trois tiers (égalent un entier) tout aussi avenants puissent-ils être.
Ensuite, nous observerons que toute personne munie d'un cell-phone n'est jamais totalement présente, il est constant de constater que ces dites personnes se pensentobligées de communiquer avec ceux là mêmes qu'elles ignorent quand elles les ont sous la main (pour employer une expression vague)
Plus loin je note que la susdite blonde croise le regard sans croiser et décroiser les jambes, je ne m'étale pas plus avant.
Il est clair que dans la dramaturgie qui nous est décrite la survenue incidente, bien qu'inaperçue,
d'un véhicule masculiniquement dirigée au travers de noires lunettes, ne laisse que peu d'espace à un échange de numéros communicatifs et cela même en dépit de manoeuvres jambiquement croisantes qui auraient éventuellement précédées la scène.
Pour résumer, une non brune sans "très" non croisante, encombrée d'un noir luneteux et ultra viril?? macho (brun et à collier d'or ??)
C'était une partie non jouable.

[parentheses]

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[monsieur]

un homme sans visage? Un complot national? Une espionne?