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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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14 décembre 2009

climatologie des passages répétés


Ce matin, alors qu'attablé terrassiquement (malgré un climat global résolument froid et humide, cet élément informatif expliquant la (relative) desertance terrassique), une (première et inconnue) charmante et féminine créature apparut dans mon champ de vision, à la croisée des boulevards (descendant et horizontal), et stagna quelques instants dans la position explicite d'une personne cherchant son chemin, regardant à gauche (du boulevard horizontal) puis à droite (du même boulevard), à la recherche d'une adresse ou encore hésitant juste sur la direction d'une déambulation distraite dans l'espace public (présentement tout même assez gris). Puis elle partit à droite, et disparut de mon champ d'observation passive.

Plus tard (?), j'aperçus une (deuxième quasi-inconnue puisque cette fois déjà entr'aperçue récemment lors d'une prise caféïque avec un ami qui fut rejoint ensuite par moult personnes dont elle (aux yeux très bleus)) charmante et féminine créature, de l'autre coté du boulevard (descendant), se rendre à un commerce (sur le boulevard horizontal), en ressortir (prestement) et repartir vers le boulevard devenu ascendant, et une nouvelle fois disparaître de mon champ de vision autant que d'observation passive.

On en est là donc.

Une première femme qui stagne, cherche son chemin et disparaît. Et une deuxième femme qui descend le boulevard, entre dans un commerce, en ressort (prestement), remonte le boulevard et disparaît.

Il peut être intéressant (ou pas) de préciser ici qu'à aucun moment, aucune de ces deux (2) femmes ne me jetèrent le moindre regard, élément résolument informatif et certes pertinent mais n'entrant présentement pas dans le cadre du discours (?) ici abordé, à savoir la fréquence de passage de charmantes et féminines créatures dans l'espace public en environnement terrassique dans un paysage climatique plutôt gris. Pas moins.

Au bout d'un temps " t " (je me passerai (exceptionnellement) de tout commentaire à ce sujet, sans toutefois faire pour autant l'impasse sur une parenthèse taquine et enjouée), la deuxième charmante et féminine créature (celle aux beaux yeux très bleus) réapparut sur le boulevard horizontal et d'un pas volontaire et décidé passa à quelques mètres de moi, (toujours terrassiquement attablé, en distraite observation passive), et continua sur le boulevard horizontal jusqu'à disparaître de mon champ de vision, d'observation passive (et de contemplation détachée (?)). Et d'une.

Au bout d'un temps " t + 1 " (il y aurait beaucoup (ou pas) à dire sur cette insolite (?) notation, mais je resterai coi et concentré), la première charmante et féminine créature (celle qui ne savait où aller) réapparut, traversa le boulevard horizontal, et entama la remontée (féline, cet élément informatif pouvant (éventuellement) se rattacher à sa (belle) chevelure plutôt sauvage (?)) du boulevard ascendant et rapidement disparaître de tous les champs (?) qui me permettent d'appréhender le monde extérieur global et particulier (ou pas du tout). Et de deux.

Assez conscient que l'(exceptionnelle) clarté limpide de cet exposé factuel ne le rend pas plus (ou moins) intéressant (ou pas) qu'autre chose (ce qui est plutôt rassurant (ou pas)) et que, de toutes les façons, on n'est pas plus rendu pour autant, il n'en reste pas moins qu'au moins ça, c'est fait.

Ou sinon donc, il fait quand même assez froid aujourd'hui.

 

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Commentaires
P
S'il est indéniable que certains points de cette factuelle narration se trouvent baignés dans une maladroite imprécision, il peut être intéressant (ou pas) de préciser ici, à la lecture évocatrice de cette géométrique (et méritante) tentative commentante suggérant des " corps ronds " ou autre " rondeur sortie des abymes " que les deux (2) charmantes et féminines créatures, quoique résolument pourvues d'agréables rotondités, se trouvaient être (délicatement) minces, observation formelle dont le visionnage ne cause nul malaise non plus, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
X
Nous allons essayer, sans même être convaincu que ce sera simple ou seulement faisable de formaliser le problème.<br /> Nous avons donc une terrasse vide semble-t-il de tout autre humain que l'observateur, un corps pourvu de rotondités agréables et d'aspect dont la vision ne cause nul malaise entre dans le champs, ses regards se portent sur un axe BA puis sur l'axe BC qui lui est aligné (des matheux me prétendent que cette description est vicieuse! chic enfin du sexe) Le corps rond prend l'axe BC jusqu'à l'infini.<br /> Du même point d'observation mais sur un axe totalement distinct des précédents (quoique passant par le point B voire tout à côté un corps du même type partiellement coloré d'azur se déplace en direction BD puis en direction DE qui lui est opposée après un arrêt dans un lieu mal défini de type boutiquier après quoi l'infini de l'axe BE est également rejoint.<br /> A l'issue d'une durée entièrement comprise entre son origine et sa fin la deuxième rondeur sortie des abymes sis en E repasse en B en change d'axe sans qu'il soit précisé si elle se dirige vers A ou vers C.<br /> Alors, là, nous disons stop:<br /> Comment pourrions nous poursuivre notre tentative formelle si nous sommes laissés dans de telles ignorances.
G
Je lisais trop vite, ça a donné à un moment "la belle chevelure (plutôt sauvage) du boulevard ascendant", ce qui ferait un très bon titre (pour un recueil de poèmes surréalistes ?). Et puis le t+1 et le "mais je resterai coi et concentré" m'ont fait éclater de rire.<br /> <br /> Oh merci<br /> (te lire constituait ma pause récupératrice au cœur d'une journée de tâches ménagères)
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