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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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23 décembre 2009

les postures précaires (et réincarnées)

 

En dix huit cent vingt-deux (1822), année aléatoire s'il en en est, (bien qu'il puisse (éventuellement) être légitime de se demander pourquoi cette année a été " choisie " plutôt qu'une autre, dont l'usage (et l'efficience ?) rédactionnel(le) serait similaire), je n'étais pas né.

Il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici que la proposition juste évoquée (dans la (juste) précédente phrase introductionnelle) " fonctionne " (à peu près) dans tous les cas possibles et envisageables (par qui ?) sauf dans celui où le processus de la réincarnation des êtres (des âmes ?) s'avérerait (par qui ?) confirmé, auquel cas il devient alors possible qu'en cette année dix huit cent vingt-deux (1822), je sois déjà né, (voire même (de fait), déjà mort plusieurs fois également, mais voilà une voie (?) sémantique sur laquelle je ne m'étendrais point présentement).

Ceci étant posé (?), et alors qu'en ce mercredi vingt-trois (23) décembre de l'année deux mille neuf (2009), je suis bien conscient d'être né depuis un moment déjà, sans bien savoir si j'étais déjà là en dix huit cent vingt-deux (1822) (le " là " précèdent signifiant un endroit temporel plus ou moins précis, mais nullement une localisation géographique bien définie, puisque pour le coup, résidant au troisième étage d'un immeuble (vraisemblablement construit après dix huit cent vingt-deux (1822)), il apparaît difficilement imaginable que, (dans ma " vie " de dix huit cent vingt-deux (1822)), je me sois ainsi retrouvé à plusieurs mètres du sol, sauf bien évidemment dans le cas où un arbre serait déjà là à l'époque et que l'on puisse alors imaginer que je me trouve présentement (dans ma vie de dix huit cent vingt-deux (1822)) sur les branches de cet arbre (déjà réincarné ?), occultant pour l'heure les (étonnantes ?) raisons possibles de ma présence en cet endroit acrobatiquement atteignable), alors que tout cela (?) donc, force de constater que " l'esprit de noël " (étonnant concept s'il en est, et qui apparaît ici fort arbitrairement, à mon grand dam) ne transparaît que peu dans la structure formelle et la sémantique (confuse) de cette (présente) note.

De là à envisager les modalités formelles, stylistiques et protocolaires (?) qui pourraient aboutir à la rédaction d'une note qui serait censée posséder " l'esprit de noël ", occultant ici encore les (étonnantes ?) raisons pouvant motiver une telle initiative, il y a un pas que je m'abstiendrais (traditionnellement ?) de franchir, d'autant plus qu'en dix huit cent vingt-deux (1822), pour autant que j'eusse été réincarné à cette époque (?) et que je me trouvasse (trouvîsse ?) en altitude (et équilibre précaire) sur la branche de mon (?) arbre, un tel mouvement déplaçant (le fameux " pas à franchir ") risque de générer des conséquences que je serais probablement à même de singulièrement déplorer par la suite (contusions, fractures multiples, voire mort instantanée et mise en attente d'une (prochaine ?) réincarnation...).

Tout cela reste, par bien des côtés, un tantinet confondant.

 

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Commentaires
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Tout étant bien admis qu'à la fin de ce "commentaire" nous resterons probablement aussi confondus que nous l'étions antérieuremnt et quoique néanmoins il ne soit pas indispensable de n'avoir rien à dire pour s'exprimer, et nonobstant diverses considération généralement dites du même acabi quant ce n'est pas "ejusdem farinae"<br /> Je me permets de trouver téméraire de considérer l'année 1822 comme ayant été aléatoire. Wikipédia, que je n'ai pas consulté, ne mentionne rien qui soit particulièrement aléatoire dans ce millésime, j'ai même un vague souvenir qu'il fut excellent dans le bordelais, enfin je risque cette affirmation prétends sans aucune vérification ni science particulière.<br /> En ce qui concerne ma naissance, j'ai le souvenir précis qu'en l'an 1822 je n'étais pas né, ce qui à l'époque ne laissait pas de me causer un grand déplaisir et une gêne certaine, quoique je sois presque certain d'avoir éprouvé une insatisfaction anticipée du régime politique restaurationnel exercé par le présentement défunt roi Louis XVIII.<br /> Sans bien avoir suivi vos évolutions arboricoles, j'entends que la période sapinesque que nous devons à la célébration de la naissance supposée d'un enfant en une contrée totalement dépourvue d'épicéas, arbres que nous nommons abusivement sapins de Noël, tout cela confortant la mauvaise impression que nous laisse d'ordinaire la logique humaine.<br /> Il est également de mise de signaler qu'en 1822, le père Noël n'avait pas été inventé et que les sapins, particulièrement es domiciles du brave peuple, devaient être une denrée rarissime si toutefois il s'en rencontrait même un seul.<br /> Ces laborieuses explications, nous en avons le sentiment, n'expliquent d'évidence rien du tout, nous avons tout au long de cette année usé notre logique à tenter comprendre l'incompréhensible à défaut d'admettre l'inadmissible. Il doit bien en demeurer quelques séquelles qui se traduisent ici par une certaine lourdeur démonstrative.<br /> Et comme nous l'annoncions: la confusion est sauve.
G
C'est un art de faire rire le lecteur / la lectrice, né(e) bien après 1822 à partir de si peu de choses que l'étage d'un immeuble ou un arbre qui existât (ou pas) et dont le narrateur eût pu choir ou ne pas choir.<br /> <br /> Merci !<br /> <br /> PS : le choix de 1822 est-il motivé ? ou s'agit-il simplement de l'heure de rédaction du billet ?
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