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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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11 mars 2010

climatologie (quasi) stagnante

Force est de constater que la rédaction quotidienne de note en un espace blogguesque dont la thématique quoique globalement confuse n'en reste pas moins fort imprécise (?) s'apparente assez aisément à un entraînement régulier, la répétition d'un tel acte (ou non-acte) ecrivatoire générant sa propre énergie motrice (ou pas). Pour preuve éclatante l'abandon (temporaire ?) ainsi que la difficulté patente à revenir alimenter cet espace présentement déserté depuis plusieurs semaines alors que le rien global continue toujours son petit bonhomme de chemin (ce en quoi, me voilà singulièrement distancé tant est grande ma présente sensation d'un sur-place un tantinet épuisant).

Et seule cette présente sensation de sur-place m'empêche actuellement de considérer cette présente période comme une " traversée désertante ", lente déambulation passive en d'étendus territoires deserteux comme il m'est arrivé dans le passé proche ou lointain de traverser avec (parfois) toute la bonhomie d'un petit mammifère (à la queue chatoyante ou pas) sinuant entre plaines et canyons arides avant de retrouver de plus vertes vallées arrosées de cours d'eau et rivières pétillantes.

Or donc, malgré une situation financière globale grandement préoccupante (mais il semble que l'on s'habitue à tout ou presque), la multiplication (plutôt intéressante) de projets (résolument) hypothétiques en cours progressif d'enlisements (par effet conjugué de (naturelle) inertie et de (non moins naturelle) fatigue existentielle) malgré quelques agréables réalisations, il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici une avancée notoire dans le cadre d'un domaine longtemps laissé en suspens ces dernières années (pour cause de fiascoïsation radicale), à savoir l'agréable cotoyance d'une charmante et féminine créature dotée (outre d'évidents et agréables caractéristiques anatomiques) d'une énergie vitale, joyeuse et vivace fort appréciable en ces temps plutôt difficiles et confus. Ainsi dans une grande masse de sur-place existentiel surnagent quelques enchanteurs îlots d'intimes autarcies duelles durant lesquelles la stagnation confortable en intérieur domestique convenablement chauffé (dans lequel la profusion d'objets divers et variés de consommation culturelle permet joie et découverte) s'avère une (non ?) activité pas pire qu'une autre.

Ou sinon, comme la pensée commune et globale semble l'exprimer quotidiennement, ça commence à bien faire ce froid qui dure...

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Commentaires
X
La traversée d'un désert infini et glacé, réchauffé d'une tiède cotoyance, beaucoup en rêveraient.<br /> <br /> Je ne sais si je devrais tenter un parallèle avec ma récente traversée motorisée du col du Lautaret, où de furieuses bouffées ventesques mobilisaient quantité d'eau curieusement transformée en poudre blanche, laquelle rendait la vision des environs immédiats et lointains assez incertaine.<br /> <br /> La perception d'une blancheur très proche affectant celle qu'il est raisonnable d'avoir de la route sur laquelle on se déplace, même très lentement, c'est cependant l'image fantomatique d'une camionnette arrêtée sur la voie de droite, celle donc où il est idoine de circuler, qui nous fit opportunément stopper notre récent véhicule, sage décision que ne partagea pas un quidam roulant derrière nous autres et causant de ce fait moult dommages à la cinquième porte, mais pourquoi en avoir tant, du susdit véhicule. Nous avions là une applications de ce que l'on peut nommer une cotoyance mécanique.<br /> <br /> Trêve d'étalage de nos personnelles misères, j'observe sur les pubs que les doigts pertinents de Google disposent en haut de votre page, un ensemble de conseils judicieux certainement, puisqu'ils flattent mon goût pour les estampes japonaises, veulent, sans doutes pour séduire des geishas, me faire maigrir de trente kilos, ce qui me conférerait une apparence semblable à celle d'un évadé de Auschwitz, et en rapport avec le dernier conseil me proposent de découvrir sur un site spécialisé la date de mon futur trépassement.<br /> <br /> D'une telle attention on reste confondu
G
Ben je t'envie mon gars, la cotoyance de mon côté, s'avérant de moins en moins probable avec Celui Qui occupe mes rêves et pensées. J'ai tenté le doux principe de ténacité dont tu m'avais parlé. N'a eu pour effet que de le mettre en colère.<br /> Pourtant je ne faisais preuve que d'humour, que j'avais cru léger.<br /> <br /> Je crains fort qu'il ait décidé de n'être et rien d'autre, jamais, qu'un amoureux d'écran ou de papier. Il y excelle (hélas) (imparable).<br /> <br /> Je me retrouve tout encombrée de moi. <br /> Et incapable d'envisager la moindre saine alternative. <br /> <br /> Plog.<br /> <br /> Profite du bon, c'est si précieux (et rare).
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