climatologie (quasi) stagnante
Force est de constater que la rédaction quotidienne de note en un espace blogguesque dont la thématique quoique globalement confuse n'en reste pas moins fort imprécise (?) s'apparente assez aisément à un entraînement régulier, la répétition d'un tel acte (ou non-acte) ecrivatoire générant sa propre énergie motrice (ou pas). Pour preuve éclatante l'abandon (temporaire ?) ainsi que la difficulté patente à revenir alimenter cet espace présentement déserté depuis plusieurs semaines alors que le rien global continue toujours son petit bonhomme de chemin (ce en quoi, me voilà singulièrement distancé tant est grande ma présente sensation d'un sur-place un tantinet épuisant).
Et seule cette présente sensation de sur-place m'empêche actuellement de considérer cette présente période comme une " traversée désertante ", lente déambulation passive en d'étendus territoires deserteux comme il m'est arrivé dans le passé proche ou lointain de traverser avec (parfois) toute la bonhomie d'un petit mammifère (à la queue chatoyante ou pas) sinuant entre plaines et canyons arides avant de retrouver de plus vertes vallées arrosées de cours d'eau et rivières pétillantes.
Or donc, malgré une situation financière globale grandement préoccupante (mais il semble que l'on s'habitue à tout ou presque), la multiplication (plutôt intéressante) de projets (résolument) hypothétiques en cours progressif d'enlisements (par effet conjugué de (naturelle) inertie et de (non moins naturelle) fatigue existentielle) malgré quelques agréables réalisations, il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici une avancée notoire dans le cadre d'un domaine longtemps laissé en suspens ces dernières années (pour cause de fiascoïsation radicale), à savoir l'agréable cotoyance d'une charmante et féminine créature dotée (outre d'évidents et agréables caractéristiques anatomiques) d'une énergie vitale, joyeuse et vivace fort appréciable en ces temps plutôt difficiles et confus. Ainsi dans une grande masse de sur-place existentiel surnagent quelques enchanteurs îlots d'intimes autarcies duelles durant lesquelles la stagnation confortable en intérieur domestique convenablement chauffé (dans lequel la profusion d'objets divers et variés de consommation culturelle permet joie et découverte) s'avère une (non ?) activité pas pire qu'une autre.
Ou sinon, comme la pensée commune et globale semble l'exprimer quotidiennement, ça commence à bien faire ce froid qui dure...