les canines (très) matinales

Ces derniers temps, la (simple ?) proposition syntaxique: " En ce moment, je dors bien. " voit (malencontreusement) sa véracité singulièrement chuter (bafouée ?) par la (non moins ?) simple (?) confrontation avec l'incontournable principe de réalité, (bien connu de toutes et tous ?). En bref, malgré un ensemble sommeillique toujours aussi performant, semble-t-il, endormissement rapide (et facile) et rapides réveils intempestifs (?) et matinaux constituent les deux éléments informationnels (les deux mamelles ?) me faisant (à l'occasion) répondre à d'éventuel(le)s interlocuteurs-trices qui seraient (étonnamment ?) intéressé(e)s par la qualité de mon sommeil: " Je ne dors pas très bien. ".

Eveillé donc à une heure réduite de la journée non encore levée (ceci impliquant le statut " fermé " du bar en bas du boulevard interdisant toute (résolument inaccessible) prise caféïque en milieu quartiéral et barresque), une masse conséquente et variée d'objets dévédiens me permet d'appréhender ces passages insomniaques avec la sérénité d'une personne que d'aucun(e)s qualifieraient de sereine, s'ils en avaient l'occasion.

Poursuivant, détendu (et plein d'allant ?), la (confuse) piste rédactionnelle (sémantique) et (déjà) digressive entamée dans cette (présente) note, il peut être intéressant (ou pas) à cet instant " t  " (?) de préciser que depuis quelques jours, une (récente) série américaine (résolument tendance ou déjà dépassée, qu'en sais-je vraiment...) me fait partager le quotidien confus de personnes humaines (ou pas) confronté à un mythe bien connu (?) de l'espace fictionnel à tendance fantastique. Ainsi des vampires (puisque c'est de cela dont il s'agit, ainsi que (progressivement) d'autres singulières personnes de familles (mythiques) proches) vivent ouvertement (mais non sans grandes difficultés discriminatoires, ni soucis sentimentaux) dans le monde (fictionnel et rural) d'un petit patelin niché au fin fond de la première (ou parmi les premières) puissance mondiale, (tout un programme...).

Sans entrer plus avant dans le (les) sujet(s) et direction(s) thématique(s) (: l'étonnant statut mort-vivant, le sang, le pouvoir, la contagion, l'identité floue, la puissance, l'immortalité, le jour, la nuit, l'acuité des sens, la différence, la possession, la peur, voire encore la tendance vestimentaire, la sexualité débridée, l'alimentation restreinte, la grise mine, la forme athlétique, la (probable) lassitude (non-)existentielle, et à terme (?) les (complexes) démarches administratives pour obtenir des papiers en règle (rendues fort ardues pour cause de réelle difficulté datatoire...) envisageables, l'on (?) serait alors en droit (?) de s'interroger: un vampire, ça dort (plutôt) bien ou (plutôt) mal ?

À l'instant " t + 1 ", nous en sommes là.