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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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8 décembre 2010

la délicate alternative entre les oreilles pointues et les canines proéminentes

 

Comme les conclusions des trois (3) dernières notes postées ici le laissent (clairement) sous-entendre, j'ai passé ces derniers jours un temps (croissant et) considérable à suivre le quotidien (fort tourmenté) d'une petite communauté (rurale ?) mixte (humain(e)s plus ou moins " normaux " et autres plus " étranges " singularités personniques). Et j'ai ainsi, entre hier et aujourd'hui, visuellement englouti tous les épisodes de cette (un peu moyenne, mais non inintéressante) saison 2, qui précise en partie les thématiques déjà abordées dans la saison 1 (que l'on peut retrouver, si on le souhaite, dans la note référentielle du 15/10/2010, celle-là donc) et en développe une flopée d'autres par probable intervention (un tantinet extrême) d'une multitude de scénaristes imaginatifs et multi-directionnels.

Il peut être ainsi intéressant (ou pas) de signaler qu'outre un significatif (et mouvementé) déplacement géographique en milieu urbain (où l'on se rend compte que le vampire urbain s'avère plus puissant encore que son collègue rural, un tantinet plus violent, décadent et désincarné, mais aussi un peu mieux habillé...), un (relatif) approfondissement des différents et nuancés rapports (possession, amour, loyauté, autorité, pouvoir, etc.) qui relient toute cette petite population interlope et bigarrée (?), il apparaît une nette prédominance de la sexualité comme élément fondateur, charismatique (et scénaristiquement) ré-unificateur.

Re-ainsi, au fil des épisodes nous (?) est donné à voir une multitude de couples se former, se mélanger, forniquer, échanger fluides corporels divers et variés, etc., d'autant plus que l'on assiste (ébahi ? incrédule ? juste distrait ?) à l'arrivée inopinée (fort dommageable à la quiétude de tout(e) un(e) chacun(e)...) d'une ménade (assez improbable entité féminine, assistante de Dyonisos, et par (un peu) étonnante dérivation, disciple résolument partisane et active de Satan et autres créatures réputées pour leur (naturelle) aptitude à la violence extrême, aux mauvaises actions, à une absence patente de coolitude, pouvant même aller jusqu'à la disparition totale de la moindre forme de politesse) sous la forme d'une assez charmante et féminine brune créature qui par son seul pouvoir transforme une barbante réunion de syndic immobilier (c'est un exemple, non présent dans la série, précis-je inutilement) en une affriolante et déjantée party bruyante et groovy (?) où l'alcool coule à flot pendant que les corps se mêlent et s'entremêlent lascivement, (ce qui reste une façon pas pire qu'une autre pour occuper le temps, pour autant que l'on soit prêt (et désireux) à balayer du pied les plus élémentaires conventions collectives, sociales, morales et conventionnelles (?), (et aussi si l'on occulte l'aspect un tantinet rebutant des yeux devenant opaques billes noirs, signifiant ainsi visuellement le statut incontournable de possédé(e)s des personnages)).

Et alors que je ne peux que constater (très honnêtement) la singulière disparité de ce (goulûment visionné) quotidien fictionnel et envoûté avec le mien plus détaché (?) et (un tantinet ?) moins sexuel, (d'où son exotique et dépaysant charme), il peut être intéressant (ou pas) de signaler ici qu'ayant eu le plaisir de déjeuner aujourd'hui en compagnie d'une très charmante et féminine créature (déjà évoquée, tiens donc, ici et ), il me reste, de cet agréable (et mutuellement partagé, semble-t-il) instant, un trouble délicat (et par certains côtés fort envoûtant).

Du coup, je m'interroge: Ai-je raison de poursuivre mes efforts en vue de l'obtention du diplôme de jedi (cf ici, reconnaissant, à mon grand dam, toujours la même incapacité (constitutive ?) quant au déplacement d'objets par la pensée...) ? Ou ne devrais-je pas plutôt accroître et peaufiner mes connaissances vampiriques, pour, c'est selon, ou me mettre à l'abri de morsures dommageables, ou bien alors (par un assez étonnant (et un tantinet imprudent ?) revirement situationnel) développer charisme et technique hypnotisante afin qu'éventuellement, nous basculions conjointement, la charmante et féminine créature (aux beaux yeux bleus, l'ai-je précisé ?) et moi-même dans une (encore hypothétique) cotoyance rapprochée ?

Nous voilà bien...

 

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Commentaires
P
Eh non, il s'agit d'une autre. Mais entre narration laconique et elliptique, syntaxe confuse et digressions perturbantes, il y a effectivement de quoi s'y perdre...<br /> Et encore, je n'ai pas parlé de la charmante brune et féminine créature (aux yeux marrons) avec laquelle j'ai partagé un thé hier dans l'après-midi, (tout en précisant de nouveau qu'une telle narration (sincère bien que) singulièrement orientée peut permettre de développer un certain point de vue qui par bien des côtés, s'éloigne de ce que l'on peut raisonnablement considérer comme la réalité réelle, pour autant que cette dernière soit accessible à notre conscience...).
G
Euh; mais ils n'étaient pas verts ses yeux ?<br /> <br /> Signé : celle qui n'a rien compris.
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