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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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6 mars 2011

la (douteuse) fourvoyance

Alors que j'ai encore un peu de mal à me départir de cette asynchrone sensation (cf. ici) d'actuellement me préparer à un hiver rigoureux, et ce malgré les signes climatiques autant que printaniers évidents, il peut être intéressant de signaler ici qu'à l'issue de cette douce et ensoleillée journée dimanchique (et d'un agréable déplacement pédalocomoteur), de retour dans le territoire quartieral, je me suis arrêté au bar en bas du boulevard (pour une énième prise caféïque) et y ai retrouvé par hasard deux connaissances masculines (et voisinement quartierales) avec qui j'avais déjà dans le passé et respectivement, partager des instants en ce même espace terrassique.

Nous nous retrouvâmes ainsi pour la première fois tous les trois réunis par les circonstances caféïques (et sandwichique pour l'un de nous) et échangeâmes donc (comme le veut la tradition ?) considérations diverses et variées sur la marche du monde et celles de nos existences (plus ou moins confuses ainsi que singulièrement dissemblables les unes aux autres).

Lors de cet (agréable) instant conversique fut évoquée l'universalité (ancestrale) des grands moteurs de l'existence, à savoir eros et thanatos, c'est à dire en gros les pulsions libidinales et les pulsions de mort. Force est de constater que j'exposais alors un sérieux doute sur l'universalité de ces notions du fait de mon (actuel) positionnement en traversée désertante dans laquelle, tout au moins sur le plan conscient, je me vois résolument non confronté à ces problématiques.

Cela étant si par un (très) étonnant concours de circonstances, j'arrive (enfin) à entrer en contact avec Nicole K. (et bascule subitement dans un univers très sexuel), ou bien si (également assez étonnamment) emporté par la colère (qui reste toujours (re-étonnamment) présente en mon intérieur interne) j'effectue un (très improbable) passage à l'acte (et que je massacre êtres humains et/ou animaux), il sera alors raisonnable de constater que je me suis un tantinet fourvoyé dans ce (pourtant légitime et honnête) doute sus-évoqué.

Nous voilà bien avancés...

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