Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
Publicité
Archives
9 septembre 2006

l'ululation fictive

Hier, à l'issue de la (courte) randonnée qui m'avait conduit là où j'en étais (?), je décidais arbitrairement de passer la nuit au bord de l'étang. Je m'endormais ainsi, bercé par le doux murmure sonore de ce qui constitue l'ensemble de tous les bruits naturels que l'on peut (naturellement) entendre lorsque l'on se trouve dans une telle situation (hululement d'oiseaux (rapaces) nocturnes (après consultation dictionnairique, il s'avère que l'on peut également écrire " ululement ", voire même " ululation ", comme quoi la réalité dépasse parfois la fiction...), bruissements végétaux et autres clapotis aqueux). Comme de coutume (?), insomniaquement parlant, je me réveillais précocement dans la nuit et, consultant visuellement l'écran à cristaux liquides (rouge) du réveil (bleu) placé sur la table de nuit, je vis " 4:01 ". Ce qui était fort tôt. Je me rendormis donc derechef, pour me réveiller de nouveau à (après nouveau visionnage d'écran cristaux liquides (rouges) du réveil (bleu) sur table de nuit) " 4:42 ". Ce qui était encore tôt, surtout pour quelqu'un qui n'a pas grand chose à faire. Alors, ni une ni deux, zou ! nouvel endormissement. Puis nouveau réveil à (visionnage-cristaux-liquides-réveil-table-de-nuit l'attestant) " 5:28 ". Le système paraissant s'être mis en place avec une rigueur incontournable, je me rendormis donc et me réveillais successivement à " 6:12 ", "6:57 ", " 7:20 ", et finalement " 8:05 ", ce dernier visionnage d'écran à cristaux liquides (rouges) du réveil (bleu) placé sur la table de nuit (en rotin ?) induisant chez moi une prise de décision (rapide ?) et l'abandon sur le champ de toute tentative endormatoire supplémentaire. Si maintenant je me retourne sur un très proche passé et que, pour une raison qui peut sembler naturelle (ou pas), je relise ce que je viens juste d'écrire, force est de constater la naissance logique dans mon intellect d'une légère consternation. En effet que penser réellement de cette randonnée (qui n'a jamais existé), de cet étang (tout aussi fantasmatique), de cette description (bâclée) d'un (éventuel) environnement sonore naturel et de la narration (similairement bâclée) du déroulement nuiteux ? Enfin, il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure, car je possède effectivement un (petit) réveil (bleu) à écran à cristaux liquides (rouges), bien que toutefois, (il me faut l'avouer ici, par souci d'honnêteté intellectuelle et un peu contrit) ce dernier ne repose pas sur une table de nuit en rotin, mais plutôt sur une (petite) table de nuit dans une autre matière. Sacré week-end qui s'annonce...
Publicité
Publicité
Commentaires
P
M'apprêtant à jeter la note facturante énumérative (ayant fait l'objet de la note de ce jour, dimanche 10 septembre 2006), quelle ne fut ma (grande et perplexe) surprise de soudain lire en en-tête de cette (pourtant anodine) facture, ce qui semble être le slogan de l'enseigne hypermarchienne (à la libérale logique donc), (et jusqu'à présent non nommée), étonnamment similaire au titre commentairique de xiao-bob (ici remercié, en passant, pour sa fidélité, de même d'ailleurs que gilda et louise, ces trois internautes ici nommés représentant probablement parmi les plus fidèles commentateurs de cet espace blogguesque)...<br /> Enfin bref, en en-tête de facture:<br /> " LA VIE. LA VRAIE VIE "<br /> (comme si il était necessaire de pointer du doigt la " vraie vie "....)<br /> Fascinant.
X
Et si, au grand dam des réveils, pendules et cristaux liquides ou non, c'était la vie qui se déroule près des étangs en compagnie des chouettes qui était en définitive la seule vie éveillée?<br /> On entendait parfois, au siècle dernier une chanson de Léo Ferré qui avait pour titre "l'étang chimérique"<br /> Mais nous ne serions pas les premiers à nier la réalitée en la parant de l'épithète "chimérique"
L
je l ai fait et j ai adore merci
G
Effectivement, ça commence bien !
Publicité