le décalage saisonnier

Tout à l'heure, alors que je descendais le boulevard à des fins caféïniques, mon attention attirée par une troublante silhouette féminine, je reconnus sur le trottoir d'en face une charmante jeune femme (à la troublante silhouette donc), (très très) brièvement rencontrée il y a quelques années, et juste maintes fois (rapidement) croisée depuis. Cette dernière, en conversation avec une autre féminine personne, m'apercevant également, me sourit et me gratifia d'un (délicat et gentil) petit geste de la main (à vocation bonjouratoire). Soucieux de ne point déranger l'échange communicationnel déjà à l'oeuvre avant mon passage, je souris en réponse et mimais, le plus fidèlement possible, l'action de porter une tasse (imaginaire) à mes lèvres en montrant de la tête le bar distant de quelques mètres vers lequel je me dirigeais, signifiant ainsi une sorte d'invitation non formelle de m'y rejoindre une fois sa conversation terminée. Ce n'est que quelques minutes plus tard, après absorption caféïque et consultation distraite du quotidien régional, tout cela solitairement, que je constatais l'échec relatif d'une telle entreprise pourtant spontanée, qui aurait pu amener un peu de mouvance côtoyante et personnique dans une période actuellement singulièrement carente en la chose conceptuelle évoquée dans la proposition juste précédente. Vivement le printemps !

Comments

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je pense que quelquefois avec les femmes, voire les gens , ils faut etre vraiment explicite.De plus, l'art du Mime ne s improvise pas.