climatologie amicale

Hier (fin-de-journellement parlant, ou écrivant plutôt, pour être plus précis, quoique trop de précision parfois nuise, même en début de journée) j'ai retrouvé un vieil ami (" vieil ami " étant à prendre dans le sens de " connaissance amicale de longue date ", et non pas dans celui de camarade ayant longtemps vécu, enfin bref...) dans le cadre d'un rendez-vous non formel mais néanmoins aperitifatoire en un lieu où des gens font pareil (?). N'ayant plus vu cet ami depuis un temps conséquent (qu'il nous a été impossible de précisément préciser), j'ai eu grand plaisir à le revoir et à échanger, comme nous le faisions autrefois, considérations diverses et variées sur la marche chaotique et confuse du monde ainsi que celles identiquement chaotiques et confuses de nos existences. Il nous a été également assez intéressant de remarquer une (étonnante) adéquation situationnelle de nos états de santé respectifs, et d'ainsi confronter nos réactions, attitudes, comportements et sensations par rapport à ces pathologies cardio-vasculairement similaires. Et de constater (itou) une similaire lassitude globale, teintée d'ironie détachée et de relativisme (de bon aloi ?) face à tout ça (mais quoi donc ?)... A part ça, aujourd'hui, il a l'air de faire beau.

Comments

[gilda]

"ontogenèse de la lassitude", oh c'est beau, ça (triste, mais beau)

[parentheses]

gilda: il semble (malencontreusement ?) que ce syndrome lassitudique soit antérieur et à la pathologie, et à la médication, voire même prenne ses origines aux origines même de celui qui écrit ces lignes, (à quand une ontogenèse de la lassitude ?)...

mitsu: pas d'inquiétude les pathologie cardio-vasculaires ne semblent point contagieuses. Pour le reste par contre, la plus grande prudence s'impose (ou pas)... :-)

[Mitsu]

ce serait donc contagieux ?

[gilda]

Est-ce la pathologie ou les médicaments pris à son encontre qui vous abreuve de "lassitude globale, teintée d'ironie détachée et de relativisme" ?

A part ça c'est fou comme malgré l'air de ne point trop en dire, à te lire on s'y voit (en votre compagnie, à siroter qui son absence-de-Pastis (déconseillé par la faculté) qui son Picon-bière (j'ai des accointances nordistes et pour l'instant encore le droit)).

A part ça aussi, pour l'instant à ma fenêtre de cuisine quasi parisienne (à 213 mètres près) il fait également beau.
C'est confondant ;-)