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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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29 octobre 2006

les anciennes, les nouvelles, les bonnes et les mauvaises habitudes

Aujourd'hui, dans un but oxygénatoire (et psychologiquement thérapeutique), accompagné (entraîné, briefé, coaché) par une (charmante) amie, je suis allé marcher dans les calanques, chose que je n'avais plus fait depuis au moins la disparition des premiers dinosaures... Après un court déplacement voiturique (légèrement contrarié par une dominicale et sportive manifestation collective entraînant blocage de voies itinérantes et modifications parcourielles), nous avons donc entamé une (légère, remise en forme progressive oblige) translation à travers garrigues, rochers et broussailles pour aboutir enfin en bord de mer où mon amie s'est baignée, alors que j'attendais poliment (et impatiemment) le moment de manger les pommes de terre, oeufs durs et tomates prévus pour l'occasion. Une fois cet agréable moment écoulé, sous un climat ensoleillé (et similairement agréable), la densité humaine au mètre carré voyant son indice singulièrement s'accroître, nous avons (ré-)entamé un repli stratégique, et après une petite demi-heure de marche bord-de-mero-longeante, avons retrouvé notre véhicule automobile. Par la suite, avant de retrouver nos intérieurs domestiques respectifs, nous avons fait un crochet dans une grande surface exceptionnellement ouverte le dimanche (et pas du tout exceptionnellement spécialisée dans le bricolage, le travail manuel, et l'entretien de la maison (et du jardin, des garages, etc.)) où j'ai ainsi pu acquérir une (fort peu onéreuse) lampe halogène (présentement installée dans la cuisine / bureau), ainsi que deux multiprises, choses dont je n'avais (bien évidemment) pas l'obligatoire nécessité, ni l'incontournable usage. Force est de constater que si j'ai perdu, (pour autant que je ne l'ai jamais eu), l'habitude de ces pratiques naturo-déplaçantes, (beaucoup plus coutumier de déambulations certes identiquement pédestres, mais résolument plus urbaines) ce n'est pas du tout le cas de cette (récurrente) habitude compulso-consommatrice. C'est (un peu) confondant.
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Commentaires
P
sel_in: merci.<br /> gilda: sûrement une coïncidence, mais tout de même: l'injonction joncourienne, par vous transmise, m'a trouvé en ce début de semaine dans le noir total de 16h45 à 23h30, du fait d'un sectionnage inopiné (et involontaire), lors de travaux publics (récurrents), d'une ligne électrique enfouie et alimentant semble-t-il tout le pâté de maisons alentours (et mon intérieur domestique également donc). Toujours le grand complot ? :-)
G
euh la multi-prise c'était pour la patte à modeler ou pour l'halogène ?<br /> (non, je rigole).<br /> <br /> Voilà qui ressemble fort à une journée sauvée. J'en ai connu certaines, comme ça en périodes difficiles et qui permettaient quelques temps de tenir en se disant que tant qu'il en existait peut-être ça valait la peine de s'accrocher encore un peu.<br /> <br /> La baignade me fait envie. Les côtes ouest-septentrionales (par rapport aux calanques en tout cas) vers lesquelles je m'apprête à partir familialement pour quelques brèves journées seront sans aucun doute moins natatoirement hospitalières.<br /> <br /> Comme aurait pu écrire Serge Joncour et pour au moins cette semaine-ci (chaque chose en son temps) "Que la lumière soit avec vous".
S
très amusante cette manière d'écrire, j'aime beaucoup
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