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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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4 novembre 2006

la tentative sortante

Hier soir, lors d'une innocente (et vaine ? ultime ?) tentative d'échappement (thérapeutique ?) à une récurrente, lasse (et un peu pesante) attitude existentielle globalement neurasthénique, à forte tendance autistique, je suis allé en un nouveau lieu (inconnu de moi), (inquiétemment) auto-qualifié de " lieu d'expérimentation culturelle " (aïe !). Mon courage étant comme toute chose (?) singulièrement limité, et redoutant, débarquant seul en un lieu supposé " branché ", en pleine montée d'autisme bartlebyien, de bifurquer instantanément vers le bar consommer quelques alcools forts, (pourtant fortement déconseillés par la faculté de médecine), dans l'espoir d'atténuer une prévisible angoisse naissante, voire un ennui tout aussi dommageable, j'ai donc proposé à une charmante (et très bonne) amie de m'y accompagner, elle-même accompagnée de son non moins charmant (et sympathiquement bougon) compagnon. Ainsi naïfs et curieux, nous sommes arrivés en un lieu assez lointain de mon territoire usuel (certes petitement circonscrit) mais toutefois toujours intramuros-ement urbain, pour assister à une création contemporaine (?) écrite et réalisée par les responsables (un couple) des lieux, consistant en une mise en scène de fragments de l'oeuvre (?) d'un éminent sémiologue (par moi fort respecté et apprécié) dommageablement autant que présentement défunt. Aux regards sensiblement consternés et aux bâillements que mes partenaires de sortie et moi-même présentions à la sortie de quarante-cinq minutes de " n'importe quoi " mis en espace, il peut être facile à tout(e) un(e) chacun(e) de deviner quel fut notre avis (naturellement commun sans être consensuel) quant à cette " création contemporaine " (l'usage pertinent autant qu'entre guillemets des expressions " n'importe quoi " et " création contemporaine " enlevant tout doute interprétatif pour autant qu'il en subsiste, ce qui serait tout de même étonnant, (mais l'on a connu plus étonnant par le passé...)). Par la suite, quittant rapidement les lieux, nous avons bifurqué vers un bar, où autour d'un verre, dans un milieu certes bruyant et enfumé, nous avons toutefois pu échanger agréablement quelques considérations amusées (ou pas) sur la marche du monde et sur celles de nos existences toujours aussi confuses et chaotiques (ou pas du tout).
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