the " salles d'attente " tour

Ayant entamé (pourquoi ?) la semaine dernière un protocole sanitaire consultatif - appellation un tantinet barbare, concéde-je le (malignement ?) pour (beaucoup) plus simplement désigner une visite chez le docteur, ( " une visite au docteur " aurais-je pu écrire usant ainsi d'une syntaxe certes incorrecte mais fantasmatiquement plus populairement archétypique, (ou pas)), afin de résoudre quelques présents soucis et d'anticiper d'autres à venir - suite à cette préalable consultation donc, me suis-je organisé pour la période qui vient (de toutes les façons singulièrement vide de tout....) tout un planning d'examens et (nouvelles) consultations avec les corps spécialisés concernés. Ainsi ce matin ai-je pu expérimenter la stagnation patiente d'un patient (moi donc) dans déjà deux salles d'attente résolument différentes entres elles tant par le degré d'occupation personnique (aucune autre personne que moi-même dans la première, et profusion de personnes n'étant pas moi dans la deuxiéme...) que par l'agencement meublique, la disposition fenêtreuse ou encore la stockation magazinale. Ces deux stagnations duellement variantes ayant déjà occupé un espace temporel conséquent, et prévoyant (prudemment) de me laisser quelque temps aujourd'hui pour ne rien faire de particulier, je décidais donc de remettre à la semaine prochaine la visite (déjà plusieurs fois remise cette semaine) préalablement envisagée dans une note précédente (et plus précisément débutdesemainique) intitulée " le charme pharmaceutique ". Du coup, je suis tranquille pour aujourd'hui. Bien sûr, il faut quand même que j'aille prendre un café dans l'un des bars du boulevard, mais il s'agit de tout autre chose, et " il ne faut pas mélanger les torchons avec les serviettes ", bien qu'après consultation de l'(épatant ?) dictionnaire d'expressions et de locutions, ce dernier précise: " le torchon appartient au monde des domestiques, la serviette à l'usage bourgeois ou mondain ", ce qui rend l'usage de cette expression, dans le cas qui nous (pré ?-)occupe présentement, relativement inadéquat et hors-sujet, voire obscurçissant, mais c'est trop tard, " quand le vin est tiré, il faut le boire "... Merci de votre attention.