9 décembre 2006
l'interloquation arbitraire
Aujourd'hui, après avoir (courageusement) pris un café en terrasse (extérieure) d'un bar exposé au vent glacial (d'où le courage sus-parenthèsié), nous sommes allés, un partenaire amicalo-professionnel et moi-même, en un (étrange) endroit associatif où, en échange d'une (modeste) participation financière, sont mis à disposition (locative) une multitude d'(intéressants) produits (principalement cédéesques) de consommation culturelle à tendance (globalement) underground.
Discutant amicalement avec le (jeune) gars présent (porteur, soit dit en passant, d'un (vieux) pull-over rose assez laid), nous en arrivons à échanger quelques considérations sur une tierce personne (urbainement locale mais non présente sur les lieux) (similairement) underground s'étant maintes fois donné en spectacle (auditif) ces derniers mois. Et alors que moi-même, ayant assisté (par hasard) à une prestation de cette tierce personne et en étant resté (passablement) interloqué du fait de la (très) médiocre qualité globale (quasiment " foutage-de-gueule") de cet underground (et par ailleurs assez sympathique) personnage, ne voilà-t-il point que le (jeune) gars (au pull-over outrageusement décati) commence à se répandre en éloges (exagérément) dithyrambiques sur cette (même) personne déjà évoquée (mais respectueusement point cité nominativement).
Revivant instantanément une similaire (et toute relative) interloquation face à une telle prise de position esthétique, certes respectable mais singulièrement divergente avec mon propre jugement (qui vaut ce qu'il vaut, c'est-à-dire arbitraire et subjectif comme tout jugement), je mettais (abruptement) un terme à la conversation et sortais à l'extérieur téléphoner à une charmante jeune femme, avec laquelle je ne suis pas spécialement plus d'accord, mais qui au moins ne porte pas de pull over rose décati.
Non, mais !
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