18 décembre 2006
la rebondissance
Alors que, las, je m'étais allongé, après consommation d'une frugale soupe légumière (le mal à la gorge et le " vomitic syndrom " persistant de conjointe façon), et que j'hésitais entre ouvrir le gaz ou bien aller dérober une bicyclette à un jeune enfant pour ensuite parcourir à vive allure (car descendante) la distance me séparant de l'eau portuaire previsiblement froide et noyante, mon portable se mit soudain à vibrer, remettant à plus tard ces (enthousiasmantes et mortellement enjouées) activités ludiques.
Répondant prestement et courageusement malgré l'inquiétant " appel masqué " (le mal avance masqué, c'est bien connu...) s'affichant sur le petit écran de mon téléphone cellulaire, je tombais (métaphoriquement encore) sur le " on " devant m'appeler dans la journée (cf. note précédente) afin d'effectuer un point situationnel sur ma (confuse) situation.
Après une difficultueuse, longue et complexe communication avec le " on ", (s'avérant être, soit dit en passant, une " on "), faite de haussements de voix, d'appels au calme, de répliques agacées, de répétances nerveuses et de conciliations délicates, (ces descriptifs communicationnels s'appliquant indépendamment aux deux parties, c'est à dire moi-même singuliérement à bout, et la femme de l'autre coté, (non pas du fil puisque portable), elle aussi singuliérement nerveuse (pour des raisons qui lui sont propres: travail ininterressant, brimades salariales, levage matinal du pied gauche, dispute conjugale ou clandestine, ou que sais-je encore...)), après donc un assez long échange verbal où finalement, retrouvant conjointement notre nature humaine (et civilisée), nous arrivons (patiemment) à mettre un peu d'ordre dans ce (complexe, me répète-je) embrouillamini administratif.
Au point où j'en suis actuellement, il semblerait que la mauvaise orientation de mon dossier (qui aurait pu être rapidement signalé il y a un mois et demi si l'on m'avait accordé ce rendez-vous tant espéré et jamais venu), soit dû à une suite d'erreurs et incohérences administratives dont la principale coupable serait la sécurité sociale.
Loin d'en avoir fini avec cette décidément (très) pénible histoire, il va donc me falloir me rendre dés demain dans l'enceinte bureaucratique et service-publiquienne, afin d'essayer, (la prudence sémantique et vocabulairique s'impose en de telles circonstances), d'acquérir les nouveaux formulaires (les précédents acquis étant, semble-t-il, incorrects...) qui me permettront après de nouveaux envois (et photocopies) papiériques d'enfin rétablir mes droits.
Et cela pour autant que le virus insidieux (payé par qui ?) à l'oeuvre malveillante relâche un peu la pression sur mon (pauvre) organisme fragilisé par toutes ces conneries (me permettant une fois de plus une exceptionnelle vulgarité vocabulante), et m'autorise une sortie ainsi qu'une (prévisible) attente (pénible) dans de bonnes conditions sanitaires. Quoique l'idée de me retrouver fiévreux et m'étouffant dans mon vomi dans une salle d'attente bondée me laisse, je l'avoue avec une (très) légère perversion, assez rêveur.
Comme quoi...
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