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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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27 décembre 2006

le combat poly-frontal

Alors que le rhume insistant s'étant déclenché en fin de semaine dernière semble arrivé au terme de sa (retorse) dommageance, ne subsistant comme symptôme pathologique qu'un (bénin mais) persistant mal de gorge, force est de constater la permanente présence d'une signifiante fatigue, à la fois lassitude existentielle (maintes fois évoquée en ces lieux blogguesques), mais également (agaçant) épuisement physique, depuis un temps dont je n'arrive pas à précisément situer l'origine, mais qui me semble toutefois conséquent.
Ayant entamé depuis quelques temps, tout un protocole consultationnel, thérapeutique et sanitaire (spécialiste des dents, spécialistes des choses de la tête, ainsi que spécialistes en charge de mon dossier cardio-vasculaire), qui n'a amené jusqu'à présent que de très discrets (pléonasme !) résultats patents, et alors que je m'apprête, emporté par mon élan, à prendre rendez-vous avec un spécialiste des yeux, envisageant le changement de ma paire de lunettes myopiques (un relookage en vue ?), je pense qu'il serait bon de m'attaquer en ces fins d'année décisionnelles à cette récurrente fatigue, (pour autant qu'elle ne soit point trop consécutive à l'ensemble des pathologies précédemment évoquées, voire pire encore, qu'elle ne soit incontournablement constitutive de ma naturelle conformation....).
Enfin bref, en l'attente d'une reprise énergique d'une activité physique pertinente (cycliste si vélo enfin j'acquière, calanquement marchante si flemme naturelle je combats, voire sexuelle si envie me reprend et partenaire me retrouve-je... ce qui n'est pas gagné dans l'ensemble), et sur les conseils d'une charmante personne, je pense dès ce matin me rendre en un endroit spécialisé et marchand, localisé prochement juste en bas du boulevard, où des personnes, souvent vêtues de blouses blanches, délivrent à d'autres, diversement vêtues, moultes produits médicamenteux après (ou non) consultations d'ordonnances (écrites par d'autres spécialistes (ou pas) du monde médical), afin d'acquérir donc une petite boite de comprimés (en vente libre) à consommer journellement et regroupant une foulitude de vitamines, minéraux et oligo-éléments, pour ceux qui, comme moi, traversent une période de fatigue passagère (?).
Pour un roseau (cf. ici), je me trouve quand même singulièrement combatif, soit dit sans me vanter, (quoiq'un peu quand même...).

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Commentaires
P
bidula: l'étonnante rapidité (?) de mon passage à l'acte mercanto-pharmaceutique m'a fait déjà acquérir un (autre) produit miracle, censé dissiper fatigue et ramener énergie. Merci tout de même pour le guronzique conseil. Cela étant, force est de constater que boire à outrance ne fait, semble-t-il, plus partie de mon attitude comportementale singulièrement détachée de tout, (quoique par une nouvelle taquinerie du destin (?), l'envie de vomir me soit tout de même conservée...).<br /> <br /> théo: il semblerait que dans ma situation urbaine contemporaine il me soit décidément (et malencontreusement) plus facile de baigner dans le marasme que dans marécages et tourbières. Quant à la consommation de verres d'eau, multiples preuves notiques en ces lieux attestent de mon irréprochabilité totale à cet égard.
T
Les roseaux sont friands d'oligo-éléments - c'est bien connu - marécages et tourbières en sont remplis, d'eau également, tout comme toi...
B
... de déplaire et j'ose vanter les mérites du guronzan. Souvent utilisé par les étudiants en période d'exam. En cure d'une ou deux semaines avec prise le matin, ça peut aider niveau fatigue. C'est aussi efficace après une nuit blanche et une journée de job à assumer. Pourtant il a mauvaise réputation. Le problème c'est que vente libre = abus. A mon avis il suffit de l'utiliser comme indiqué sur la notice et pas le soir pour pouvoir boire à outrance sans vomir !<br /> <br /> J'allais oublier, merciiii d'avoir croisé les doigts avec moi ce matin.
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