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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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28 décembre 2006

la cascade événementielle

Alors que dans la (prémonitoire ?) note d'hier matin, j'envisageais, entre autres choses, une prise de rendez-vous ophtalmologique (non encore effective pour cause de procrastination naturelle) en vue de réajustement (et relookage ?) lunettique, il peut être intéressant (ou pas) de signaler qu'hier soir, retirant mes lunettes en vue d'un imminent évanouissement sommeillique après visionnage tardif et dévédesque, une fausse manoeuvre sur la monture déjà fragilisée a causé le détachement mécanique, (par rompance de pièce) et sans bricolage efficace possible, d'une des branches des dites lunettes sus-évoquées. Ainsi, le destin, le hasard, l'acte manqué ou d'encore d'improbables entités conceptuellement indéfinies (quoiqu'hypothétiquement possesseuses d'une patente responsabilité sur la marche des événements) ont ainsi mis un terme définitif aux présentes (et défuntes donc) lunettes que je portais depuis quelques années déjà. Récupérant pour la phase transitoire qui s'annonce, une ancienne paire (étonnante monture en écaille verte) autrefois portée, force est de constater que je n'en retrouve pas pour autant le look (étonnant donc ?) que j'avais à l'époque. Faisant (honteusement) l'impasse d'une description même sommaire de mon apparence ancienne ou actuelle (par actuelle flemme, plus que par réelle timidité), force est de constater également le peu d'intérêt de cette dernière information. Enoncer maintenant, qu'hier toujours, lors d'un prise caféïque dans l'un des bars au milieu du boulevard, (pas celui de l'accorte patronne, au troquet fermé durant cette période fêteuse), le sympathique patron m'a offert en guise de cadeau de fins d'année un porte-clé / décapsuleur, n'ajoute, je le crains, que peu d'impact interressif à cette note écrite après un petit déjeuner céréalier dans la contemplation désolée autant que fenêtrique de l'extérieur cieliquement gris et prévisiblement pluvieux de cette nouvelle journée qui s'annonce...
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Commentaires
P
xiao-bob: Ne revenant (arbitrairement) que sur le troisième volet commentique, force est de constater effectivement la complexité comportementale (et intrigante) de ce propriétaire tavernier, extrêmement sympathique par ailleurs, même si, par nature, il ne possède point le même troublant charme plastique de l'accorte patronne (du bar présentement clos plus boulevardiennement hautement localisé), probablement (autant que vacanciérement) occupée à descendre de grandes étendues neigeuses, dans une combinaison que j'imagine moulante, (non sans un certain frémissement, toutefois simulé pour les besoins de la narration...).
X
Deuxième tentative de commentage, la première ayant succombé dans le tsunami informatique dont au sujet duquel le monde a écrit des choses sublimes.<br /> Je disais donc, mais que disais-je?<br /> Je m'interrogeais sur la vision qu'on a au travers de lunettes d'antan, voit-on les choses avec un oeil d'hier, des préocupations révolues nous reviennent elles???<br /> Puis, je manifestais un certain contentement sur l'information nouvelle qui nous était livrée, et quoi qu'en dise le rédacteur lequel parait ne pas en avoir pris conscience, à l'instar du mis en examen que le juge d'instruction cuisine, cette information assez étonnante en soi consistant dans le fait que ledit rédacteur de la note, qui est ici laborieusement commentée, ait porté des lunettes à monture verte, ce qui n'étonne que celles et ceux qui n'ont qu'une fréquentation wébique ou postérieure à l'abandon de tels auxilliaires de la vision.<br /> Il y avait un troisième volet à ce commentaire, rédigé de plus dans un style plus limpide mais voilà, ledit volet m'a totalement échappé, cependant, je relève un nouveau point digne? d'être souligné: que le propriétaire d'un café offre à sa pratique des ouvre-bouteilles relève de l'abnégation la plus totale. Partant, on peut considérer que, par un calcul retors, il tente de fidéliser une clientèle en lui fournissant un moyen d'aller boire ailleurs, c'est complexe!!!
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