3 janvier 2007
l'(insomniaque) appertisation
Constatant, un peu déconfit, le retour depuis quelques jours (semaines ?) d'un (relatif) dysfonctionnement sommeillique (caractérisé par une désagréable alternance de moments endormis, puis réveillés, puis endormis de nouveau, et ainsi de suite jusqu'à ce que le jour naissant, la fatigue ou l'agacement ne me décident à me lever pour (finalement) ne pas faire grand chose de plus, ce qui reste toujours (un peu) confondant), enfin bref, réalisant cela en ce début de journée au ciel bleu (et froid ?), il n'en reste pas moins que lors d'un de mes réveils cette nuit (à quatre heure cinquante précisément (bien que cette précision horaire ne participe en rien à l'éclaircissement de ce que j'essaye d'écrire depuis le début confus de cette présente phrase, j'en suis la première victime et le premier désolé), j'ai lu un très intéressant livre sur... la boite de conserve (?).
Je peux aisément concevoir qu'à priori un tel sujet (la boite de conserve donc) n'apparaisse pas, au premier abord, comme un thème particulièrement évocateur (de quoi donc ?) ou particulièrement (itou) attrayant, (hormis pour quiconque attache un particulier intérêt au conditionnement alimentaire), et qui plus est, dans le cas d'insomnies répétées où bien souvent dans le (relatif) silence de la nuit et la naturelle sensation solitudienne de l'instant, de sombres pensées ont dommageablement l'habitude de poindre le bout de leurs nez (?).
Enfin-brefisant une nouvelle fois, force est de constater le moment (étonnamment) agréable (donc) que j'ai pris à parcourir ce (toutefois assez petit, quoique bien fait (?)) livre révélant moultes informations techniques, sociétales et diverses sur cet objet usuel, (auquel je ne suis, soit dit en passant guère habitué, plus friand de conditionnements frais plastifiés voire surgelés).
J'ai également appris, et j'en finirais (peut-être) là dessus, un nouveau mot (nouveau de moi), " l'appertisation " (stérilisation par la chaleur d'aliments qu'on désire conserver dans des boites), du nom de son inventeur Nicolas Appert (1749-1841) responsable d'un ouvrage sur le sujet au titre (desuetement) poétique: " l'art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales ".
Le fait maintenant que cette présente note puisse elle-même, de par moultes inventions et prouesses technologiques (et numériques), être conservée pendant plusieurs années, n'est pas sans éveiller chez moi une naturelle perplexité, voire une légitime interrogation sur la pertinence d'un tel progrès matériel, (dans un monde par ailleurs toujours fort confus et chaotique).
Je crois que je vais retourner me coucher...
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