climatologie (causalement ?) narrative

Aujourd'hui, il a fait (relativement) gris, mais comme hier soir, je suis sorti (nocturnement), ai consommé (excessivement) un rouge breuvage (à fort tanin) dans des lieux enfumés et bruyants, me suis couché (un peu) tard, ai (assez) mal dormi, me suis levé tôt, ai pris un train (vide) pour ne pas aller très loin, ai déjeuner avec une (charmante) amie (ancestralement partenaire amicalo-professionnelle) échangeant considérations diverses et partageant rouge breuvage (à fort tanin), avant de revenir voiturement en territoire intra-urbain pour se rendre en un endroit clos et obscur où, en compagnie d'autres personnes, nous assistâmes à une (agréable et réjouissante) représentation théâtrale (?), pour toutes ces raisons (et probablement d'autres non stipulées ici) je ne m'en suis pas bien rendu compte, (de la grisaille aujourd'huielle donc, précise-je par mesure (inutile et déplacée ?) de précaution).

Comments

[parentheses]

Encore une fois (pas souvent mais parfois) il m'a fallu solliciter l'aide (non interactive puisqu'ayant moi-même tourné les pages) d'un dictionnaire afin de saisir plus précisément le contexte sémantique globale de ce commentaire introductionnellement enjoué mais visiblement passablement assombri (terme un peu excessif, je le concède) par la suite du fait d'une inopportune (et dommageable) crise de dents (synchroniquement gémellaire ?).
Enfin, espérant que tout est rentré dans l'ordre dentistique, j'en profite ici pour faire partager ma vocabulairienne découverte principale à savoir, amphitryon: hôte chez qui l'on mange...
Encore merci donc.

[xiao-bob]

En nos septentrions nous avions du soleil, on a du payer pour ça sans le savoir, rien n'est gratuit. Cependant (pas le soleil, l'idée même d'un soleil pendant est répugnante)nous recevions un charmant couple d'allemands et leurs charmants jumeaux, nous même étant des amphitryons charmants tout baignait donc dans le charme.
Hélas les jumeaux faisaient une crise de dents, les parents s'affairaient comme font les parents modernes qui s'affairent considérablement plus qu'on ne le faisait à l'époque révolue où nous élevions des bambins, nous nous affairions à tenter de faire consommer le repas que nous avions somme toute préparé. Dans une atmosphère assez bruyante et relativement peu satisfactoire, nous avons terminé le dessert vers 16 heures trente, aussi nous ne hasardâmes le moindre pas dans le jardin et le soleil initialement cité brilla pour rien.
Comme quoi pour de diverses raisons l'état du ciel passe inaperçu.