4 mars 2007
l'atavisme lézardien (et râleur)
Ce matin, fort de mon (conséquent) entraînement bicyclettien quasi-quotidien, et à la constatance d'un superbe ciel bleu, de son soleil conjoint et de la douce température appréhendée lors d'une première et matinale sortie caféïque, je me décidais à pousser plus loin mes (traditionnelles ?) déambulations cyclopédiennes, certes toujours en direction de l'étendue aqueuse et méditerranéenne, mais singulièrement plus loin que les précédentes étapes jusqu'à présente réalisées.
Ainsi pédalais-je pas loin d'une heure à un rythme constant et enlevé, au début dans la cotoyance périlleuse des grands prédateurs motorisés, puis m'éloignant progressivement de la centralité urbaine, à la lisière (très) agréable d'un bord de mer garriguien et rocheux.
Au bout d'un moment, j'arrivais dans une délicieuse petite crique, peu fréquentée vu l'heure encore matinale, déposais négligemment mon véhicule déplacaçant sur un rocher avoisinant et m'étendais paresseusement sur une grande plaque rocheuse inondée de soleil, en totale contemplance nonchalante de l'horizon tant merrique que ciellique, parsemée d'éparses (et petites) embarcations pêcheuses.
Force est de constater que bien que savourant pleinement ce moment privilégié et suspendu, je ne pus m'empêcher toutefois de penser qu'une petite cigarette là dessus aurait (probablement) accru dans d'impressionnantes proportions le plaisir déjà patent de cet épatant instant.
Et je ne parle même pas d'une (hypothétique) charmante compagnie, craignant (modérément certes) que l'(hypothétique) lectorat parcourant ces lignes ne me prenne définitivement pour un râleur perpétuel, (ce que je suis, dans une certaine mesure...).
Fascinant.
Publicité
Publicité
Commentaires
P
X
B