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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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24 août 2007

le retour du vacher (solitaire)

Il peut être intéressant (ou pas) de remarquer que si, la (très grande) plupart du temps les notes rédigées ici se voient affublés de leur titre (approprié ou pas) après leur rédaction, il peut être intéressant (ou pas), me répète-je déjà, de remarquer que j'entame celle-ci déjà intitulée du titre, (qui apparaît à tout(e) un(e) chacun(e) juste entre la datation encadrée et le premier " il peut être intéressant (ou pas) " de cette présente note), qui ne s'en avère pas pour autant plus approprié. En effet, s'il est vrai que le terme " vacher (solitaire)", (" (lonely) cow-boy " en langue anglo-saxonne et cinématographique), définisse précisément la fonction d'une personne amenée à côtoyer et s'occuper de ces gros mammifères bovins (à plus ou moins tendre constitution viandique) que l'on trouve en nos campagnardes contrées, broutant prairies et contemplant trains lancés à (plus ou moins) grande vitesse, il est également vrai que je n'ai point côtoyé, (ni vu même, me semble-t-il), la moindre vache durant ces quelques jours passés en dehors de mon intérieur domestique, dont je suis rentré hier, (cette rentrance maisonnique justifiant elle pleinement l'usage vocabulairien du " retour " qui constitue une part non négligeable de ce titre sur lequel je m'acharne assez curieusement). Or donc, si point de vache n'ai-je vu, il m'a toutefois semblé pertinent, me réveillant tôtement ce matin, de partir de cette base (flottante et) sémantique pour résumer (en partie) mon activité (globale) de ces derniers jours. Pour les distrait(e)s, rappelons ici que la dernière note postée en ces lieux blogguesques faisait état d'un futur (maintenant révolu) départ en séjour tentesque, qui déjà pourrait nous (?) orienter sur une piste sémantiquement vachère, bien qu'à me remémorer quelques westerns cow-boyiens, il me semble bien que ces vachers, en migrations troupiéres, se voient, (cinématographiquement toujours), plutôt dormants à la belle étoile, autour du traditionnel " feu de camp ", l'usage de la tente se trouvant lui (discriminatoirement ?) plus répandu chez les indiens d'Amérique, au nomadisme bien connu (?)). Constatant au passage la difficulté (finalement) accrue de rédaction notesque à partir d'un titre déjà pré-établi, et à l'appropiance toute relative, (c'est là le problème, si tant est qu'il y est un problème...), c'est donc avec témérité et persévérance que je poursuis (cavalièrement ?) cette (confuse) narration. Ainsi donc viens-je de passer quelques (très) agréables journées en un lieu campagnard et forestier, dans un cadre amicalo-professionnel, (mais cette fois-ci pas ma profession), où d'amicales et chaleureuses personnes, en maison communautaire et familiale (avec progéniture), projettent d'ouvrir imminement sous peu un centre équestre, avec tout ce que cela comporte de préparatifs, travaux et activations diverses, à mesure que l'échéance ouvertante approche (au galop...). Re-ainsi (re-donc), aimablement logé dans une (grande) tente forestière, me suis-je rendu (presqu')utile en effectuant quelques (très) menus travaux de peinture de barrières, et de pièces métalliques à finalité " selleriante ", partageant mes repas dans cette (fort sympathique) communauté amicale, tout cela me faisant (certes très exagérément, mais bon) penser à ces cow-boys allant de ranchs en ranchs, à la recherche de menus travaux, en échange du gîte et du couvert. Il peut être enfin utile (ou pas) de signaler que j'ai (également) fait quelques belles ballades bicyclettiennes, côtoyé chiens, poules et moutons ainsi que chevaux et poneys, ai (maladroitement) trébuché sur une barrière (occasionnant une toujours présente quoique légère douleur à la poitrine, probablement une côte fêlée...), ai entendu la pluie tomber sur la tente (redoutant une infiltration d'eau qui n'est heureusement pas arrivée), ne suis pas encore certain d'avoir évité une conséquente épidémie de gastro-entérite affligeant progressivement (pour une relativement courte durée) tous les membres enfants et adultes vivant commensalement, et aussi perdu une couronne dentaire justifiant un (presqu')rendez-vous ce matin avec un praticien dentaire bientôt en vacances et acceptant sous ma pression téléphonique, de me prendre entre deux patients... Ou sinon, cette nuit, j'ai (assez) bien dormi, (assez itou) content de retrouver mon performant ensemble sommeillique, qui accueillerait volontiers, soit dit en passant, une accorte compagnie, mais force est de constater une avancée résolument nulle en ce domaine plus privatif. En même temps, j'ai pas quatre mains... L'on n'est pas rendu.
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Commentaires
G
"de ce titre sur lequel je m'acharne assez curieusement" : c'est le moins qu'on puisse dire, ô poor lonesome cowboy. :-)
X
Je m'etais fait une image plus sylvestre de ce sejour sous abri toile (je deteste ce clavier sans accents) sans toutefois concevoir cette retraite comme celle d'un cenobite ou d'un anachorete, a l'exemple de Simeon le stylite qui passa de nombreuses annees juche sur une colonne, ce qui soit dit en passant lui rendit toute cotoyance techniquement impossible.
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