2 septembre 2007
la confusance virtuelle
Hier soir, allez savoir pourquoi, alors que depuis un certain temps déjà j'avais eu vent de l'existence de mondes virtuels et interniques, (en particulier un certain " second life "), ainsi que de l'engouement conséquent d'une partie (tout de même) importante de mes contemporains globaux (?) pour ces univers informatiques (parallèles ?), je décidais donc, plutôt qu'un nouveau visionnage dévédien, et poussé par une (passable) curiosité, d'y aller faire un tour.
Après une première phase inscriptive (finalement) assez simple, (création d'un pseudo, générance d'un avatar formellement modulable, etc.), je me trouvais alors projeté dans un espace étrange et véritablement gigantesque, qu'après une seconde phase (un peu plus longue) d'initiation à quelques très (très) basiques règles fonctionnelles, (se déplacer dans toutes les directions, (étant dans ce monde pourvu de la capacité de voler, ce qui n'est pas rien...), entrer en contact avec les personnes similairement connectées, saisir quelques objets (pourquoi faire ?), etc.), que je commençais infiniment minimalement à explorer.
Je passais ainsi un nombre considérable d'heures, abasourdi par le gigantisme de toute cette affaire, les yeux rivés sur l'écran de mon ordinateur à contempler mon avatar errer (misérablement), tentant vaguement de comprendre comment tout cela marche, entrant (péniblement) en contact avec quelques autres personnes, (nouvelles et aussi perdues que moi, ou pas).
Au bout de plusieurs heures, (jusqu'à une heure avancée de la nuit donc, voire du petit matin), alors que je ne rencontrais par hasard que deux (2) bars, (assez boite-de-nuitiens, voire cabaresques), (où il me fut toutefois impossible d'obtenir la moindre consommation caféïque), force est de constater que je maîtrisais totalement la capacité de me téléporter à n'importe quel endroit accessible, (car tous ne le sont pas), totalement inconnu de ce monde (vraiment étonnant à bien y réfléchir), ainsi que celle de m'asseoir sur des objets conçus à cet effet, et n'y rien faire d'autre...
Quand j'aurais (enfin) trouvé un bar, (et un boulevard descendant ?), pour boire un café, je pourrais envisager d'ouvrir là-bas un nouveau (et identique quoique parallèle ?) espace blogguesque, dans lequel je m'entretiendrais, avec force digression et parenthèses, de ce que j'y fais là bas, c'est à dire virtuellement pas grand chose.
Cela reste, par certains côtés (certainement pas virtuels), (un peu) confondant.
Publicité
Publicité
Commentaires
X
P
X