le (bientôt) départ lointain

Intéressant (ou pas) peut-il être de signaler (outre cette inhabituelle, inutile et arbitraire forme syntaxique inversée) que dans une exacte semaine, à savoir précisément mercredi prochain à cette même matinale heure, certains partenaires amicalo-professionnel(le)s et moi-même serons en passe (sauf contre-ordre événementiel) de nous rendre par la voie des airs en un premier endroit transitaire capitalien, afin d'attendre, dans un cadre résolument aéroportien (?), un autre imposant véhicule collectif aéroporté, empli d'accortes hôtesses et autres stewards dont la mission (salariée) sera de s'occuper du bon déroulement d'une (singulièrement) plus longue et lointaine translation géographique de nos personnes en un (chaud ?) pays lointain, (qui se trouve, après rapide consultation dictionnairique, être le quatrième plus grand état du monde par la superficie, Bigre !), dans une ville de prés de quinze millions d'habitants, (qui se trouve, après rapide consultation internique, être la plus grande ville de l'hémisphère sud, re-Bigre !). Cela étant, il n'en reste pas moins, qu'après une rapide collation petit-déjeuniale (?), une bienveillante douche (j'aime assez l'eau doucheuse, surtout depuis qu'une intervention l'an dernier de spécialiste plombier ait rendu le contrôle de la température (principalement chaude) totalement opérationnel, de même que la gestion plus globale du climat appartementique, du fait de la (mixte et) fonctionnelle chaudière installée), et un habillage de saison, je compte, dans les minutes qui viennent, sortir sur le boulevard et me rendre au bar à l'accorte et sympathique patronne (aux formes toujours aussi sculpturalement troublantes) afin d'y consommer un (bon) café avant un retour en intérieur domestique pour une séance labeurique avec un partenaire amicalo-professionnel, (pourvu tout comme moi d'un petit bouc, une petite barbiche quoi, ce dernier (incongru) élément informatif (métaphoriquement) galopant et paissant (?) sans aucune ambiguïté dans des champs, pâturages et territoires résolument anecdotiques dénués de tout contenu sémantique ou symbolique pertinent). Merci de votre attention.

Comments

[parentheses]

éléonore: Pas mécontent que cette présente note vous soit plus aisée à lire, (il est toujours plaisant de faire plaisir, si je puis me permettre de m'exprimer ainsi).
Mais j'oserai également préciser (confusément) que, pour ma part (dans certains cas, et en dehors des coutumières pertes de contrôle notique), la parenthèse n'efface pas mais au contraire précise (voire pointe) de quoi il est (peut-être en fait) question, ou dans certains (autres) cas (lesquels ?) éclaire (un peu ? beaucoup ?) le paysage sémantique (ou pas).
Mais je reconnais que cela n'est pas (du tout) très clair.

nath: " And the winner is.... ". Bravo donc !
:-)

xiao-bob: Effectivement assez satisfait de ce recours (salvateur ?) à la temporelle période (relativisante) de soixante milliards d'années, il n'en reste pas moins que son principal défaut reste (effectivement) l'incontournable question de la pertinence de toute chose, augmentant, (parfois inquietemment), (inconfortable) sensation de vacuité et perte de sens global.
C'est sans issue...

[xiao-bob]

J'allais émettre un semblable avis sur la distortion qui me paraissait émaner de ce post entre plus grand pays, plus grande ville et plus grand hémisphère, pardon, je voulais dire hémisphère comprenant le moins de terres émergées;
Mais tout est relatif et doit s'apprécier avec un laps de temps de soixante milliard d'années qui est une période fréquemment invoquée dans ce blog.
Il est certain que durant cette ère future, frontières, villes et hémisphères seront tourneboulés, que la samba aura sombré et que la bossa n'aura plus rien de nova.
Dans ce contexte, on peut se poser la question légitime de la pertinence du dit déplacement avionique.

[nath]

São Paulo ? C'est la plus grande ville en population de l'hémisphère sud, avec près de 20 millions d'habitants en 2006, mais par contre le Brézil n'est pas le 4ème mais le 5ème pays le plus grand du monde (1-russie, 2-Canada, 3-Chine, 4-USA).
dis, j'ai gagné ou pas ?

[éléonore]

Plus aisée à lire, cette dernière note...même si ce n'est pas complètement volontaire. J'y réfléchissais il y a peu, et la parenthèse (pas seulement pour vous, hein, en soi) me semble donner une fausse impression de nuance, masquant une rature de la pensée. Mais une rature qui ne "travaille" pas, qui censure et met en retrait. c'est pour ça que la lecture peut être fatigante: on suit un esprit, qui se montre et s'efface immédiatement. J'y vas t'y j'y vas t'y pas, donc.
Ce faisant, bonne soirée