les lectures itinérantes

M'étant réveillé fort tôt ce matin, (rien de très exceptionnel, si ce n'est toujours cette absence de raison (consciente et) particulière à ces récurrentes (petites) nuits insomniaques), j'ai passé un agréable moment à la lecture de (délicieuses) nouvelles d'un auteur français (décédé depuis exactement quarante (40) ans) que de vagues (et forcement arbitraires) préjugés culturels m'avaient jusqu'alors fait (hâtivement) ranger dans une catégorie littéraire à mon goût guère attractive, (langage obsolète, ambiance " vieille France " et mentalité poussiéreuse...) avant, le découvrant presque par hasard, de revenir sur ces " à priori ", (parfaitement assumés, soit dit en passant), et découvrir une écriture et une fantaisie fort réjouissante. Ayant préalablement acquis, pour la prochaine (longue) translation aéroportée de ma personne, un ouvrage livresque fort réputé, d'un (autre) auteur français singulièrement plus légendaire, à la réputation sulfureuse et à l'écriture (encore inconnue de moi) louée par moult. critiques littéraires, il peut être intéressant (ou pas) de remarquer ici que le premier écrivain (non nominalement) évoqué lors de cette présente note fut l'une des (dernières) rares personnes à aller visiter le deuxiéme écrivain (toujours non nominalement) évoqué, décrié et sur la fin de sa vie, semble-t-il, mis à l'écart par beaucoup. Du coup, alors que je m'apprête, (après avoir enfin lavé la vaisselle qui s'entassait depuis plusieurs jours dans l'évier et pris un petit déjeuner tartiné), à une rapide douche, préalable sanitaire à une (non moins) rapide sortie boulevardienne, (à ce propos plus aucun croisement territorial avec la féminine personne au charme plastique et à la mouvance attractive que j'avais entrepris il y a quelques jours de ne (point) aborder pour une (éventuelle, et s'éloignante donc) consommation caféïque...), sortie urbaine, reprends-je donc, pour une prise caféïque (en milieu barresque probablement clos pour cause de fort vent glaçant), je pense par la suite diriger mes pas vers un (ou plusieurs) lieu(x) de consommation de produits culturels afin d'acquérir de (nouveaux) ouvrages de cet écrivain français par moi très récemment découvert dont le nom évoque phonétiquement (et orthographiquement, à un " y " prés) un sujet (passionnément ?) apprécié (?), probablement moins " sombre " que le grand écrivain (au nom unique et prénomiquement féminin) dont j'hésite alors maintenant à emporter avec moi le (plus) fameux (?) ouvrage au titre nuitamment voyageux (?). Merci de votre attention.

Comments

[gilda]

Marcel Aymé je n'aurais pas su, et d'ailleurs justement je me demandais.

Personnellement "Voyage au bout ..." n'est pas un livre que j'emporterais en voyage. Y trouverais-je l'humour dont causait Xiao-Bob trop désespérant.

Je prendrais plutôt, si ça devait être maintenant, de Vilhelm Moberg "La saga des émigrants" (comme il y a un paquet de tomes ça permet de moduler en fonction du poid de bagages autorisés, d'en garder un petit pour chez soi au retour (et ainsi préserver une sorte d'impatience de celui-ci avec reprise des projets amicalo-professionnels à l'hypothéticité variable))

PS : ah au fait ... euh non, plutôt en privé.

[parentheses]

xiao-bob: Vous remerciant de votre conseil avisé, force est de reconnaître que, vieille habitude translatoire, de nombreux ouvrages (ceux évoqués ici, plus d'autres) seront apportés avec moi, prévoyant ainsi, au cas où, diverses orientations littéraires et plaisirs similairement divers.

Léa: Dans la (toujours) totale réelle capacité de définir clairement les (réelles) visées de ce (présent) espace blogguesque, il n'en reste pas moins qu'au vu de la demande implicite (quoiqu'interrogative) l'on peut arbitrairement considérer cela comme une victoire, cet espace commentairique se trouvant dés lors empli de gagnant(e)s, ce qui est (plutôt) une bonne nouvelle, non ?

[Léa]

Ce blog est devenu un Quizz internique à visée culturelle...?
J'ai gagné, moi aussi...?

[xiao-bob]

Avant la fin du post j'avais reconnu Céline, l'autre, au jugé, devrait être Marcel Aymé (toujours préssenti dans le 20 premières lignes).
Quant au "voyage" il n'est pas que noirceur et comporte de nombreux passages humoristiques et non systématiquement grinçants.
Et je conseillerais de na pas oublier de l'emporter.