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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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30 novembre 2007

la (troublante et discrète) retrouvance

Alors que ce matin, dans une (vaine ?) tentative de m'occuper (utilement) la tête, j'avais prévu une (fort nécessaire et) laborieuse séance de rangement de divers documents administratifs, (laissés fort négligemment en suspens, malgré la survenue prévisible de futures (nécessaires) démarches censées m'assurer une élémentaire survivance financière), un échange (rapide et spontané autant que) matinal de (fébriles ?) messages cell-phoniques aboutit, à ma grande (et agréable) surprise, au (délicat et troublant) passage (retrouvant ?) de la charmante et jeune féminine créature (cerebralement fort présente en mon espace psychique récent, cf. notes elliptiques précédentes) en mon intérieur domestique. Malgré l'évident (et toujours délicat) trouble (contextuel) par nos deux personnes ressenti, force fut alors de constater une (partagée) (et rassurante ?) confirmation de quelque chose (quoi ?) à l'oeuvre, dans un (tendre) territoire relationnel toujours aussi imprécis, flou et délicatement troublant. Et alors qu'il est clair que rien ne permet encore réellement (le sait-on vraiment un jour ?) de déterminer quelle orientation va prendre cette (troublante) pré-cotoyance, il me parait judicieux (?) de me préparer (plus pragmatiquement) à une (très) future expédition pédalocomotrice en direction de la médiathèque du bord de mer, à laquelle je dois ramener (avec encore un culpabilisant retard) les cds empruntés (à une autre époque ?), bien qu'il ne soit pas dit qu'une telle physique activité pleine-airienne (?) ramène effectivement plus de calme dans le (relatif) maelström interne (agréablement) confusionnel dans lequel je baigne présentement. Considérer maintenant que la confrontation brutale (ainsi que frontale) avec un imposant véhicule motorisé, se déplaçant avec une forte cinétique dans un espace où mon équipage bicyclettien n'apparaît pas (la traditionnelle invisibilité d'autrui, chez certains conducteurs égocentrés), ait (effectivement itou) plus d'effet distrayant (?) sur mes sentimentales considérations ne me permet toutefois pas d'envisager cette dernière possibilité événementielle comme réellement bénéfique. Comme quoi, le monde est (parfois) bien fait (?)...
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