Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
Publicité
Archives
23 janvier 2008

climatologie polysémique

" Aujourd'hui, il fait beau. " En première analyse, une telle phrase introductionnelle laisse entendre (à qui veut écouter) que son auteur tend à exprimer ainsi, de façon certes elliptique (voire confusément métaphorique), une situation globale plutôt encourageante, positive et confortable, associant à une donnée climatologique (certes itou assez floue) la sensation de bien-être attenante, (ciel bleu, soleil éclatant, douceur de l'air ambiant, confort ménager (?), piaillements d'oiseaux (?), joie de vivre tissu-socialement partagée ainsi que sourires (voire rires cristallins) de charmantes et féminines créatures épanouies et radieuses (?), et autres promesse(s) d'existentiel(s) horizon(s) prometteur(s)(?)...). Force est de constater que je suis au regret d'annoncer ici, que seule une (seconde ?) analyse un tantinet plus poussée, à la lumière de quelques éléments informatifs (hâtivement) glanés dans un quotidien (plutôt) contrariant, permet une (bien cruelle et) incontournable rectification sémantique de la (fausse) impression précédemment laissée. Cela étant, il n'en reste pas moins qu'il fait beau, ce qui va me permettre, incessamment sous peu, dans des conditions pratiquement optimales, de translater géographiquement ma personne, par usage bicyclettien, en un endroit down-towniquement localisé, dentistiquement spécialisé, dans le cadre de l'entrée activique dans un (long) processus thérapeutique (assez) déconcertant (à base d'extractions dentaires et autres désagréables opérations prothésiques...) laissant présager quelques nouvelles contrariétés perceptives et sensorielles, qui plus est dans un contexte financier global (assez) préoccupant (voire prévisiblement alarmant), et un paysage émotionnel (fort) hypothétiquement pré-côtoyant (relativement) dévasté. Si, ressortant de la consultation praticienne, je constate la disparition de mon (fidèle) destrier pédalocomoteur, (par voie de petite délinquance), il peut être intéressant (ou pas) de signaler la géographique proximité de l'espace clinicien (dentistiquement évoqué) avec le bord de mer portuaire, touristique et pollué, permettant ainsi (éventuellement), et selon l'expression régionnalement employée " d'aller se jeter dans le vieux-port...". Ou sinon, il fait beau.
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité