la multiplication des charges déambulantes
Alors que j'arrive (enfin ?) au terme des préparatifs bagagiques pour la translation imminente (tôt demain matin) autant que géographique de ma personne (à finalité destinatoire évoquée là et) en un territoire lointainement nordique et froid, (et plus précisément capitalement belge), force est de constater l'imposante masse affairique qu'il va me falloir supporter lors de ce déplacement, consécutivement à l'(étonnante) annonce hier d'un hébergement (encore non réellement précisé mais quand même) éventuel en un endroit, certes cloisonné de quatre murs et doté d'un toit, mais probablement non chauffé (???).
Ainsi, quand je fais le rapide récapitulatif des choses emportées (duvet, pulls et autres vêtements (l'effet multicouches) en matériaux modernes (?) censés aider à la survie en milieux très froids (et hostiles donc)), en plus du matériel (conséquent et) nécessaire à la réalisation de ce (farfelu ?) projet non hypothétique (autogéré, quoiqu'en duo), j'ai (un peu) l'impression de me préparer à une expédition en antarctique (ou en arctique, au climat similaire ?), à la recherche d'ours polaires, de pingouins (ou de tout autre animal ayant comme caractéristique commune un pelage ou plumage à dominante de blanc ou de noir, (c'est en tout cas ainsi que je les imagine fort arbitrairement...)).
Du coup, si je survis à tout cela, il est fort probable que je décide, à mon retour, d'une (sage) hibernation (et retrait du monde social (?)) en mon intérieur domestique chauffé, pour me remettre de cette fin d'année plutôt ardue, pour autant que l'adversité maligne et retorse me " lâche un peu la grappe ", ce qui n'est pas gagné.
Ils font comment les roseaux en antarctique ?