la joie blanche partagée

Après une (magnifique) journée déambulante en milieu blanc et floconneux, agréablement responsable d'une (douce) euphorie (assez étonnamment) partagée par de nombreux(-euses) autochtones contemporain(e)s similairement déambulant(e)s, qui prenant des photos (la grande majorité, avec l'éclosion, à mesure que la matinée se déroulait blanchement, de nombreux et de plus en plus sophistiqués appareils photographiques (dédiés), le petit matin ne présentant lui qu'une multitude de téléphones portables levés à bout de bras), qui façonnant humanoïdes neigeux, qui projectilisant de petites boules blanches, qui même usitant (habilement ?) d'un attirail équipementeux dit " de glisse " pour, l'on s'en serait douter, " glisser " sur l'immensité verglacée, enfin bref des tas de gens divers et variés faisant des choses diverses et variées, en territoires " day-afteriens " (?). Après une telle journée, reprends-je sans me départir (de je ne sais quoi), l'air de rien, durant laquelle j'ai parcouru pédestrement de grandes étendues neigeuses, (portant sur la peau (?) le top du top en matière d'équipement vétementique adapté aux conditions extérieures extrêmes (cf. moult notes lointainement archiviques)), et durant laquelle, outre une forte activité déambulatoire, j'ai réalisé photocopies dossierales et englouti une partie de mon (faible) budget dans l'acquisition de produits culturels de consommation, (principalement dévédiens), (résistant toutefois aux tentations chaussuriennes, d'autant plus que (fièrement ?) chaussé d'une solide (et déjà onéreuse) paire de chaussures récemment acquise), après une telle journée, reprends-je terminalement, force est de constater que je suis (un peu) fatigué. Mais tout de même assez content, chose (assez rare ?) qui justifie à elle seule la rédaction de cette (présente) note, bien que je reconnaisse humblement que de nombreuses précédentes notes n'étaient, en première analyse (et en seconde, et en troisième, et en etc.), pas plus (ni moins d'ailleurs) justifiées. Ou pas.

Comments

[xiao-bob]

Alors que par les moyens auditifs et radiotesques, j'ouis que la cité phocéenne est la proie d'une grande confusion, que les zabitants sont bloqués sur les voies rapides, que les tégévés et zavions n'aboutissent ni ne se posent, que l'on ne parle pas encore de famine mais qu'on perçoit qu'elle approche, que l'auème n'a plus de lieu footebalistique où s'entrainer, que la sardine est gelée, que la bonne mère se les caille (quoi qu'elle se caille la bonne mère??)que le pastis gèle dans les verres, que l'on pétanque à la boule blanche.
Bref.
Je me réjouis de voir qu'en cette apocalypse le tonus moral est en phase ascendente.