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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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9 janvier 2009

les victimes périphériques (?)

Ce matin, alors que l'euphorisant (et magique ?) effet neigeusement généré se voyait singulièrement réduit par l'humidité ambiante et la (sale) masse gadouesque recouvrant trottoirs et chaussées, et me rendant (benoîtement) vers le point de buvance (?) caféïque, je croisais sur le boulevard descendant la jeune femme (boulevardiquement remontante) évoquée ici et re-, et remarquais ses traits (très) marqués.
Assez naturellement (et intellectuellement) curieux (quoiqu'assez émotionnellement indifférent, du fait d'un passif peu agréable) de son évolution (finalement pathologiquement préoccupante), je lui demandais alors de ses nouvelles qui, confirmant l'aspect fatigué de son visage, n'étaient effectivement pas très bonnes.
Ainsi, à la suite (et dans le prolongement semble-t-il, quoique par moi inconnu puisque ne l'ayant plus croisé depuis lors) de l'étonnant délire confusionnel dont j'avais vu les prémisses, elle m'apprit qu'elle avait été internée une semaine en hôpital psychiatrique, en cellule d'isolement, sous injonction de son médecin traitant, avait passé ensuite quelques jours en milieu hospitalier (non isolé) et se trouvait maintenant sous traitement médicamenteux, essayant (difficilement) de remettre un peu d'ordre dans son existence confuse.
Ne pouvant finalement pas faire grand chose pour elle, outre compatir (inutilement), je la quittais, (" c'est le chaos chez moi, je dois ranger un peu " me dit-elle), et continuais ma route, repensant à ce (même ?) chaos qui, fort malencontreusement et j'en suis le premier désolé, la fit elle même basculer dans un territoire psychique (assez) douloureux et probablement intérieurement (assez) violent.
Comme quoi, l'on est jamais trop prudent...

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Commentaires
P
Il m'est assez désagréable de constater, à mon grand dam, que si tout cela (cette sorte de " chute existentielle ") est fort désolant, et que je souhaite (effectivement) à cette féminine personne de " remonter ", le (relatif) passif partagé (et l'absence évident de futur, du fait justement de ce passif) ne déclenche pas chez moi une grande vague de compassion ni d'empathie (philanthrope), constatant (assez désagréablement donc comme il est dit plus haut) une difficulté patente (naturelle, et (dommageablement ?) psychorigide) à revenir sur une (conséquente) déception relationnelle. Mais j'y travaille...
G
Curieusement je ne lis ce billet-ci que ce matin. Avec le triste sentiment au souvenir d'un autre datant d'avant "les fêtes", que tout était écrit. <br /> Et des souvenirs personnels qui remontent, car j'en ai vu des personnes sombrer (certaines pour cause de maladies graves mais non psychiatriques et qui ravageaient aussi le cerveau à un moment donné). Et oui, on est là, on ne peut rien faire, même avec la meilleure volonté. Au mieux écouter, tenter de glaner un fil de cohérence, les aider à l'instant t à rassembler deux ou trois bribes. <br /> Dur. Triste. <br /> <br /> Bon peut-être qu'elle remontera.
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