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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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20 novembre 2010

l'importance du casting

Après une (petite) nuit que je qualifierais d'assez pourrie (réveils multiples, cauchemars variés, bruyant orage et difficultés respiratoires du fait de l'état très moyen de la sphère oto-rhino-laryngologique), ce fut avec une joie (résolument feinte) que je découvrais fenêtriquement l'atmosphère globalement lugubre de cette matinée automnale.

Toutefois, n'étant pas du genre à me laisser abattre (ah oui ?) par de tels (vils et petits) procédés adversiques, je descendais le boulevard humide et frais pour la quotidienne prise caféïque, que j'effectuais terrassiquement, protégé d'un insistant crachin pluvieux par un paravent recouvrant (et réduisant d'autant la déjà faible clarté).

En observation distraite de l'espace public (feuilles mortes moisissantes et bipèdes emmitouflés dans manteaux et anoraks, se rendant empressés en des lieux et activités divers et variés) environnant et mouvant, ainsi que celui, plus statique, des consommateurs(-trices) barresques, je constatais, entre toutes les quelques tables occupées par deux ou trois personnes conversantes, qu'à part moi, consommateur solitaire, une féminine créature à l'air singulièrement triste se trouvait elle aussi solitairement attablée.

Une observation plus poussée, (mais toujours discrète), de cette charmante jeune femme, mit rapidement en évidence son (effectivement) triste situation, concrètement illustrée par son recours fréquent à un mouchoir papiérique pour essuyer les (discrètes) larmes coulant de ses yeux (du fait, un tantinet rougis).

Scénaristiquement, un tel contexte aurait pu éventuellement conduire à un (romantique ?) rapprochement, entre rencontre réconfortante (?) et connexion atmosphérique (?), mais l'absence patente de script (voire de storyboard) réellement convaincant, réduisit à néant toute (bien hypothétique (et vaine) par ailleurs) impulsion activique.

Force est de constater (un tantinet obsessionnellement) que si nicole K. s'était trouvée (miraculeusement) créditée dans le casting de cette (résolument) fantasmatique production, les choses (?) auraient été éventuellement bien différentes.

Enfin, plus que quatre mois à tirer avant le printemps (?), (ce qui laisse, soit dit en passant, à nicole K. toute latitude temporelle pour venir s'installer dans la cité phocéenne...).

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Commentaires
G
Et voilà comment on passe à côté de la rencontre avec la femme de sa vie. Pffff<br /> Si Nicole K. savait ça, ça la dégoûterait de venir. En plus que vu le début du billet et dans l'hypothèse qu'elle lise tes écrits elle suppose sans doute désormais que tu habites la pointe extrême de la Bretagne, et que le "cité phocéenne" final n'est que destiné à brouiller les pistes d'une adversité toujours plus retorse qui de toutes façons saura te retrouver.<br /> ;-)<br /> Le printemps s'éloigne :-(
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