l'in extremis évitement véhiculaire

Il peut être amusant (ou pas) de signaler ici, alors qu'hier je terminais la note (trompeusement emplie d'(illusoires) opportunités) par une formule protective (autant que superstitieuse) contre l'avancée de la pathologie bronchique (qui a tout de même, faisant fi de mes (vaines) protections, assez activement avancée...), qu'il s'en ait fallu de peu à ce qu'aucune note ne puisse être rédigée ce jour (et les suivants), puisque de retour nocturne et down-townique, après la réunion amicalo-professionnelle, en accompagnement véhiculaire et fémino-conducteur, nous sommes passés très très prés d'une confrontation brutale et faciale avec un véhicule se déplaçant avec une forte énergie cinétique (une vitesse donc singulièrement scandaleuse en milieu urbain) et qui, (miracle ?), n'effleura que légèrement le rétroviseur-côté-conducteur de la voiture dans lequel je me trouvais avec la (sympathique et) rencontrée partenaire amicalo-professionnelle.

Il peut être également intéressant (ou pas) de remarquer ici qu'alors que le teint de ma conductrice partenariale se vit singulièrement blanchir sous le coup de l'émotion, je restais (étonnamment) serein (devant ce nouveau clin d'oeil adversique ?), probablement du fait d'une certaine habitude avec la confrontation de ce concept, sujet à bien des réflexions et digressions philosophiques, résolument antinomique avec celui tout aussi philosophique generiquement (?) nommé " la vie ".

Force est de constater l'incroyable précarité (et fragilité) de nos existences, par ailleurs toujours aussi confuses et chaotiques...

Fascinant.