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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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3 décembre 2010

L'époque de l'inexistence de nicole

Si nous nous trouvions (par je ne sais quel procédé technologique, magique voire résolument mystique) en mille vingt-cinq (1025) après J.C, date (forcement) arbitraire (et aléatoire) censée assez vaguement illustrer une période (médiane ?) du moyen-âge, force est de constater qu'au lieu de me réveiller en intérieur domestique chauffé, de grignoter quelques biscuits breakfeastiens, de procéder à quelques ablutions hygiéniques (doucheuses) ainsi qu'à un (prudent et protecteur) habillage hivernal afin d'entamer une sortie déplaçante (se résumant très principalement à la descente pédestre du boulevard descendant) conduisant à une prise caféïque au bar en bas du boulevard, elle-même suivie d'une remontée respectivement boulevardienne puis interieur-domestiquante (?), et d'enfin m'installer devant l'outil informatique afin d'y rédiger cette (présente) note, force est de constater, reprends-je donc, que si nous nous étions en mille vingt-cinq après J.C, l'on peut assez aisément (?) imaginer que les choses se seraient (probablement) passées d'une façon radicalement différente.

Ainsi (?) il peut être intéressant (ou pas) de signaler maintenant que, poursuivant cette absurde et confuse digression, l'on peut également imaginer que dans un tel contexte (historique), traversant la campagne pour aller chercher de l'eau à la source riviérique (?), je croisais le chemin d'une charmante et féminine créature, bergère de son état, à la plastique délicieusement sensuelle, et l'abordant courtoisement (damoisellement ?), posais avec elle les bases d'une belle histoire romanesque, qui aboutirait à terme (et respectivement) à la naissance de huit rejetons (dont seulement trois survivraient en ces temps difficiles autant que médiévaux...), à l'accroissement non négligeable du cheptel bovin (?) et moutonneux, ainsi qu'à de nombreux instants suspendus où toute la famille réunie devant le foyer chaleureux de la cheminée se raconteraient ce qu'ils ont fait de leur journée (?).

(Et je ne parle même pas de l'incontournable impossibilité dans une telle situation (?) d'avoir la moindre opportunité de croiser nicole K. qui, rappelons le pour les internautes peu au fait de l'actualité people-hollywoodienne et cinématographique, n'existait pas encore à l'époque et n'apparaîtra (malencontreusement) que dans plus de neuf cent (900) ans.)

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Commentaires
P
Merci de ces précisions éclairantes, me permettant tout de même un bémol (un doute) quant à la véracité et pertinence de votre (mystérieuse) source étonnamment informée de la présence de nicole K. en 1026... Mais sautant sur l'occasion (qui fait le larron ?), j'en profite sur la lancée: disposant de tels incroyables éléments informatifs, votre source elle n'aurait par hasard le numéro cell-phonique de la nicole K. incriminée...?<br /> :-)
X
Je crois savoir de source aussi sure que possible que, justement, NK effectuait elle même un transport en temps antérieurs pile poil en l'an de grâces 1026 ci qui fait que vous vous ratates.<br /> Cette non rencontre me faisant furieusement penser à cette fabulette que chantait il y a lustres et lustres un dénommé Pierre Louki sur le croisement d'un prince ni beau ni juvénile et de surcroit myope comme une théière avec une bergère qui à ce moment précis cherchait un pou dans son <br /> corsage, d'où il advint qu'il ne se marièrent pas et n'eurent pas d'enfants.<br /> Sans transition ni à propos aucun je viens coupablement éclairer l'expression que j'utilisais l'autre jour "urbe inclite qu'on vocite Lutèce" qui signifiant la fameuse ville <br /> nommée Paris et tirant son origine d'une part de Rabelais décrivant un dialogue entre <br /> Pantagruel et un étudiant limousin "qui contrefesoit le langage français" (sous une forme encore plus compliquée) et de la reprise partielle de ce dialogue par Raymond Queneau dans "Zazie dans le métro"<br /> Desquelles pédanteries je vous prie cher ami de me tenir quitte.
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