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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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10 janvier 2011

l'inutile conceptualisation d'une fréquentation assidue d'un territoire barresque

Comme les habitué(e)s (?) de cet espace blogguesque le savent bien, tous les matins je descends le boulevard descendant jusqu'au bar en bas du boulevard (qui par ailleurs en regroupe trois autres qu'il m'est arrivé, par grandes phases périodiques, d'également longuement fréquenter dans le passé) pour une quotidienne (et parfois multiple) prise caféïque.

Suivant les périodes et les horaires, souvent cette prise caféïque s'effectue solitairement, en observation (distraite ou pas) de l'espace public et des divers et variés éléments personniques, environnants, (avec, je le reconnais honnêtement, une sensible prédilection pour les féminines créatures, mais pas que...). Parfois aussi, cette prise caféïque se voit partagée avec des ami(e)s, des partenaires amicalo-professionnel(le)s, quelques féminines créatures côtoyantes, voire même de simples et hasardeuses connaissances quartiérales.

Et depuis quelques semaines (mois ?), l'occasion m'est donnée d'échanger considérations diverses et variées sur la marche du monde et celle de nos existences plus ou moins confuses, avec quelques régulières personnes, lors de ponctuels (et plus ou moins improvisés) rendez-vous qui s'étirent agréablement, suivant les disponibilités de chacun(e)s ainsi que la teneur climatique ambiante, sur quelques heures, pouvant même, dans certains exceptionnels cas, se poursuivre par un repas sur place, suivi de nouvelles prises caféïques.

Constatant et discutant de cela (la fréquentation assidue de ce territoire terrassique) avec quelques (agréables) personnes concernées, est apparue ces derniers jours l'idée (tout à fait inutile) de transformer cet " essai " contextuel (et circonstanciel) en projet résolument hypothétique, et d'envisager la (délicate) possibilité d'une hypothétique (et improbable) performance conceptuelle, à savoir occuper cet espace barresque pendant toute une journée, de l'ouverture à la fermeture.

Avant d'aller plus loin, il convient ici de préciser que, pour autant que nous ayons tous (ou pas), à certains (jeunes ?) moments de nos existences, longuement déambulé(e)s et fréquenté(e)s débits de boissons et autres troquets, lors de (jeunes ?) sorties plus ou moins festives et alcoolisées, ce n'est plus le cas actuellement, et que seuls cafés (et éventuellement jus de fruits, sodas ou autres boissons rafraîchissantes) sont consommés lors de ces rencontres barresques.

Ainsi, écartant l'idée nettement moins ambitieuse d'une sorte de relais (avec " passage de témoin " selon l'expression consacrée), il s'agirait donc de se retrouver à l'ouverture du troquet, (cela impliquant une action plutôt estivale pour ne point avoir à affronter, difficulté supplémentaire, la rigoureuse froideur d'un cinq heure trente du matin hivernal), où nous pourrions commencer par quelques cafés (de circonstance), poursuivre dans la matinée par jus de fruits ou autres sodas, pour arriver au repas de midi (pris sur place puisque l'endroit considéré fait, en plus de tabacs et débit de boissons, brasserie à midi) accompagné (ou pas) de boisson rougeoyante à fort tarin, éventuellement d'un digestif (n'oublions pas qu'il nous faudra tenir toute la journée) puis de nouveaux cafés pour attaquer la (longue ?) après-midi avec (prudents) verres d'eau, qui nous amènera à l'heure de l'apéritif (vers 18h) où nous pourrons alors, dans la dernière ligne droite (?), nous laisser aller à quelques ingestions de boissons alcoolisées, alimenté(e)s pizzaïquement par le camion éponyme avoisinant, et ce jusqu'à la fermeture (qui malencontreusement l'été, du fait de la clémence et agréabilité du climat frais, risque d'avoisiner les 22 à 23 h) pour arriver (enfin) au bout de ce (bien inutile et absurde) challenge.

Sans encore envisager pour l'heure un planning d'entraînement et de mise en condition physique, une (éventuelle) campagne de communication (?), un protocole archivique (comment fixer l'événement ?), voire un (naturel) sponsoring du lieu accueillant (?), force est de constater que tout cela reste, par bien des côtés, singulièrement confondant.

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Commentaires
P
Point aux cartes nous ne jouerons, (ni mouvements footballistiques sur écran géant nous ne contemplerons). Stoïques dans l'inactivité nous resterons. (Ou pas).
G
Jouerez-vous aux cartes ?<br /> (en ta ville bord-de-meresque et méridionale, ça s'impose, non ?)<br /> #socliché
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