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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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16 février 2011

la persistance aqueuse en milieu grotteux

Si j'habitais dans une grotte située au bout du monde (le bout du monde étant une notion, quand on y réfléchit bien, assez difficile à définir précisément, et encore plus géographiquement), je n'aurais pas pu ce matin consommer ma quotidienne prise caféïque en milieu terrassique passablement déserté et humide du fait de circonstancielles conditions météorologiques (absence de lumière et pluie donc).

Je n'aurais pas pu également me rendre par voie automobile (empruntée) à une séance labeurique avec des partenaires amicalo-(non)professionnels dans le cadre d'un (récent) projet encore hypothétique.

Il m'aurait été similairement difficile de me rendre, en fin de journée, en un proche endroit du territoire quartieral (endroit où je retrouvais quelques connaissances et amis), assister à une réalisation d'un projet non hypothétique, et échanger considérations diverses et variées sur la marche du monde et celles de nos existences respectives (plus ou moins confuses).

Si l'on s'aventure plus encore dans cette (étonnante et un tantinet) arbitraire logique (?) grotteuse et bout-du-mondique, force est de constater qu'il y a un paquet de choses que je n'aurais pas pu faire non plus aujourd'hui.

Par contre, alors que je m'apprête à me rendre dans le lieu cuisinique afin d'aller boire un verre d'eau, dans le cas où ma grotte posséderait une source naturelle d'eau potable (ou qu'une précautionneuse attitude (survivante) m'eut permis de recueillir de l'eau de pluie dans des contenants construits de mes mains), j'aurais pu faire quelque chose qui s'en rapproche fortement.

Comme quoi...

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Commentaires
P
C'est déjà ça de gagné sur l'adversité...
G
Le titre a été mon éclat de rire du matin.
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