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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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15 février 2011

la (parfois) belle (mais rare) nature humaine

Comme il l'était prévu (et urgemment nécessaire) dans la note d'hier, chevauchant mon (moyennement) fier destrier bicyclettien, je me suis rendu fort matinalement (mais non sans la quotidienne prise caféïque en milieu terrassique) dans le même espace service-publiquien que celui déjà évoqué pour tenter (une nouvelle fois) de résoudre certaines choses nécessitant une résolution, et qui faute de résolution effective à l'époque, malgré les dires de l'employé recevant (et donc résolument mal informé, voire carrément inefficient), entraînèrent la délicate situation financière dans laquelle je me débats sereinement (quoiqu'un peu agacé...) ces derniers jours.

Prévoyant, comme c'est souvent le cas en ce genre d'endroit, une forte affluence personnique, j'arrivais toutefois le premier devant le bâtiment, prés de trente cinq minutes avant son ouverture, et me préparant à une distraite observation de l'espace-publiquien, m'adossais au mur à quelques mètres du rideau métallique à l'ouverture annoncée trente cinq minutes plus tard.

Au bout de cinq à dix minutes arriva un jeune adulte mâle, lui aussi venant matinalement tenter de résoudre ses propres et respectives choses nécessitant une résolution. Et petit à petit, des personnes diverses et variées arrivèrent à leur tour, qui s'appuyant aux voitures garées au bord du trottoir, qui usant de leur cell-phone pour contacter d'autres personnes diverses et variées, qui faisant les cent pas, qui allumant cigarettes, etc.

À quelques minutes de l'ouverture programmée nous étions donc, tout sexes confondus (?), une petite vingtaine de personnes à attendre l'accès à la salle receptionnelle, et déjà commençait à s'amorcer un discret (mais patent) mouvement rapprochant, certaines personnes visiblement non réellement au fait des règles courantes de bienséance se préparant à investir les lieux les premier(e)s comme c'est (malencontreusement ?) parfois le cas quand la rudesse de l'existence (leur nature constitutive ou autre chose) les rend (malencontreusement) fort inciviques.

Me trouvant toujours à quelques mètres de la porte, je me refusais toutefois à affirmer ma (pourtant fondée et juste) primauté sur l'entrée autant par lassitude constitutive que par volonté de ne pas dilapider inutilement en ridicule et vain conflit personnique le peu d'énergie dont je suis encore pourvu, (et de toutes les façons n'ayant pas grand chose à faire de spécial, as usual...).

À la remontée du rideau métallique s'accentua la pression personnique, et j'entrais ainsi en quatrième position (il ne faut point trop exagéré non plus, je n'allais pas laisser passer tout le monde), en file indienne dans le petit couloir amenant à la grande salle receptionnelle et à l'entrée de laquelle se trouvait la traditionnelle petite machine délivrant les petits tickets numérotés régissant l'ordre de passage aux guichets informants.

Et alors que j'attendais que la première personne de la file (s'avérant être le jeune adulte mâle arrivé juste après moi trente cinq minutes plus tôt, mais visiblement plus combatif) se pourvusse de son ticket, et m'étonnant (un peu) de le voir s'attarder un peu plus longtemps que le temps nécessaire à l'obtention ticketeuse, je le vis alors faire demi-tour et revenir vers moi avec un sourire en me tendant un ticket (le numéro 001), et précisant que m'ayant trouvé le premier lors de son arrivée, il était normal que je bénéficie de ce premier ticket...

Force est de constater que je fus agréablement touché par ce (malencontreusement fort) rare joli geste, (ce qui ne m'empêcha pas toutefois pas de passer une heure et demi, trimballé de guichet en guichet (en fait deux), avant d'être reçu dans un bureau clos par une féminine personne qui m'informa assez froidement que, selon toutes vraisemblances, quelques uns de mes problèmes (dont l'organisme recevant est pourtant seul responsable) seront probablement (???) résolus dans une quinzaine de jours (!!!)...).

Fascinant.

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Commentaires
G
Ça alors ! Es-tu certain de n'avoir pas rêvé ?<br /> <br /> (il m'est arrivé une fois ou deux, alors que comme toi je renonçais à une inutile bousculade de me faire reprocher de resquiller parce que les personnes vers lesquelles je m'étais trouver à refluer me disaient que je n'étais pas là avant !)<br /> <br /> Les 15 jours des uns sont plus longs que ceux des autres. :-(
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