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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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30 décembre 2006

l'acquisition mutante

Il y a deux jours, accompagnant soeur (1), beau-frère (1) et neveu (1 sur 2, le deuxiéme étant resté chez ses grands parents, en l'occurrence mes géniteurs), en une zone relativement distante de mon intérieur domestique, très étendue et caractérisée par la présence d'une multitude de boutiques, grandes surfaces (généralistes ou pas), et tout autres types d'endroits où il est possible d'acquérir moultes produits divers et variés après s'être délesté, par moultes divers et variés moyens (billets bancaires, pièces monnayiques, chèques compte-couranteux, voire par injonction d'une (petite) carte souvent qualifiée de " bleue " dans une machine souvent d'une autre couleur (?) afin de débiter, dans un premier temps virtuellement, puis par la suite d'une bien désagréable et concrète façon un compte bancaire (éventuellement) approvisionné (ou pas)), après s'être délesté donc, reprends-je, d'une somme argentique plus ou moins considérable. N'ayant moi même rien de très particulier à acheter, je participais toutefois assez volontairement à cette entreprise consommationnelle en investissant une (petite) partie de mon (petit) capital dans un coffret devedesque promotionnel (et trilogique) narrant les (distrayantes) aventures (extravagantes ?) de différentes personnes qui, du fait d'une mutation de leur code génétique (pas plus explicitée que cela), se retrouvent dotées de pouvoirs (similairement) extravagants ainsi qu'aux prises à la méchanceté et l'intolérance de gens dotés eux d'aucuns pouvoirs précis (ni extravagants), si ce n'est le pouvoir de leur masse et de leur normalité. (Me permettant un petit aparté parenthèsique, force est de constater, en dehors de toute fiction mutante (ou pas), l'efficient pouvoir séductif qu'exerce sur moi une des actrices principales de ces films sus-évoqués, en la personne de (après recherches interniques) Famke Janssen). Enfin bref, outre ces dvds effetsspéciauïsants, je n'ai pu également résister à l'acquisition (surprenante) de deux (conséquentes et) kitsch " chaussures " pantouflantes en forme de têtes d'orignals (d'orignaux ?). Si maintenant par un (fort surprenant et malheureusement improbable) concours de circonstances, l'actrice sus-évoquée se retrouvait à déambuler (benoîtement) dans mon territoire usuel, il y a fort à parier que me croisant, personnellement chaussé de ces étonnants (et voyants) chaussons à têtes d'élans, elle ne pourrait que me reconnaître le pouvoir incontournable de me rendre ridicule, ce qui serait une façon comme une autre d'entrer en contact avec elle. La probabilité d'une telle improbable rencontre étant fort improbable (?), il n'en reste pas moins que, sortant dans la rue ainsi chaussé, j'en arrive à partager avec les (fictionnels) mutants, quelques similaires sensations et sentiments de rejet et d'incompréhension de la part des autochtones locaux. Comme quoi...
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Commentaires
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je me suis toujours méfié des autochtones, surtout des locaux, tant il est vraissemblable que ces êtres là recèlent en leurs appartements, roulottes, palais et masures, autant de gadgets consternants et que le fait de ne pas sortir adornés d'iceux relève de leur part, de l'hypocrisie la plus consommée.
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