Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
Publicité
Archives
1 novembre 2007

les (affectifs) points d'eau

Contre toute attente, hier en fin de journée maussade (ciel bas, nuages menaçants, dépitance), une charmante féminine (et territorialement voisine) personne, (avec laquelle quelques consommations caféïques et un déjeuner terrassique ont d'ors et déjà été partagés dans le proche passé), rapidement croisée lors d'une (errante) déambulation (toujours hieresquement) aprés-midiale, et me trouvant étonnamment (?) maussade et dépité, (comme le début de cette présente (digressive) phrase le laisse entendre sans la moindre ambiguïté), par l'intermédiaire d'un (un peu) surprenant (car peu fréquent) appel téléphonique m'invita (charitablement ? amicalement ?) à venir boire un verre chez elle, chose que j'acceptais, me proposant pour l'occasion d'amener quelques unes de ces délicieuses olives vertes cassées (déjà évoquées ).
Nous passâmes ainsi un agréable moment, (elle sirotant un verre de whisky, et moi remplissant à plusieurs reprises mon verre de breuvage vineux, rouge et à fort tanin), à échanger considérations diverses et variées sur le cours (parfois ? souvent ?) chaotique de nos existences confuses.
Notre discussion nous amenant (naturellement ?) sur quelques variés sujets animaliers, cette charmante personne me fit alors l'aveu (étonnant) que, depuis l'une de nos entrevues caféïques (laquelle ?), elle avait tendance à me voir (métaphoriquement) comme un jeune poulain (?).
Ironisant taquinement sur mon (mensonger) regret à ce qu'elle ne me considère pas plutôt comme un bel étalon (?), je lui fis part de mon (véridique) étonnement à lui apparaître ainsi, trouvant déjà l'adjectif (métaphorique) " jeune " singulièrement déplacé, et me sentant nettement plus (métaphoriquement toujours) affilié à la famille des petits mammifères rongeurs solitaires (à queue chatoyante ?), voire dans les périodes plus " énervées " comme un vieux solitaire mâle bourru et valétudinaire...
Il n'en reste pas moins que je ne peux que constater dans cette période (troublamment) " vide  " une sorte de regain de côtoyance fémino-créaturienne, la gent féminine trouvant visiblement ma compagnie agréable, ce qui reste fort plaisant, mais qui n'est pas sans susciter chez moi quelques existentielles interrogations à la suite de dernières côtoyances singulièrement plus poussées, aboutissant, du fait de ma naturelle (temporelle ?) distance aux choses et ma (non moins) naturelle (et temporelle ?) insatisfaction globale, à un décalage sentimentalo-affectif souvent considérable et à terme dommageable à un bon échange humano-relationnel.
Cela semble, (une fois encore), sans issue...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité