la marche de l'éléphant
Il peut être intéressant (ou pas), en ce mercredi vingt huit novembre deux mille sept, pas plus remarquable qu'un autre (?), de signaler la révélation progressive d'un processus entropique domestique à l'oeuvre en mon intérieur domestique (itou) depuis mon retour maisonnique, il y a un peu moins d'une semaine.
En effet, ne prêtant tout d'abord guère d'attention particulièrement significative (paranoïaque ?) à l'arrêt activique de mon réfrigérateur (déjà fort ancien, voire miraculeusement survivant), d'autres signes (aveuglants ?) auraient dû pourtant me mettre la puce à l'oreille: un gros (quoique léger) tuyau d'évacuation chauffagique chutant inopinément (et sans conséquences dommageables) sur la cuisinière cuisinique (?), un tube fluorescent (néon pourtant très fraîchement remplacé à l'aplomb de l'armoire de toilettes / miroir) ne fluoresçant plus que dalle et ce matin, l'ampoule plafonniére de salle de bains grillant sans raison apparente, ce territoire sanitaire se trouvant alors, du fait de la précédente disparition lumineuse du néon sus-évoqué, plongé dans une (relative) obscurité juste un peu gênante.
Ainsi, comme pour fêter mon retour, force est de constater le délabrement délicat et progressif de mon intérieur domestique, à bien y réfléchir (?) en assez cohérente adéquation avec l'(un peu) étonnant territoire psychique dans lequel je flotte présentement, récurrement et délicatement bousculé par de (non moins) délicates vaguelettes pensives, dans le cadre d'une thématique grandement centrée, (à mon grand dam ?), sur la (surprenante et) délicate esquisse de rencontre (pré-cotoyante ?) d'une (charmante et jeune) partenaire amicalo-professionnelle, (événement récent évoqué là), et sur sa délicate, indéchiffrable et trouble (non)évolution (déliquescente ? circonstancielle ?) à base exclusive d'échange de textos cell-phoniques quotidiens, aussi délicats qu'ambigus, (évidemment) frustrants (et, faux paradoxe, délicieusement troubles).
Considérer maintenant que l'arrivée (prévue) demain (matin) du nouvel objet réfrigérant (cf. ici et aussi là) pourra ralentir le processus entropique à l'oeuvre (autant chez moi que chez moi) serait faire preuve d'un (assez exceptionnel) optimisme confiant en l'existence globale, chose qui ne fait définitivement pas partie de mon équipement structurel de base, bien qu'il me faille toutefois reconnaître ici l'impact fortement positif, énergétique et ragaillardissant (?) de ma dernière translation (sentimentalo-)aéroportée, me permettant (étonnamment ?) d'aborder cette (un peu) trouble période (turbulences en vue ?) avec un calme que ne renierait pas un grand mammifère ongulé (du sous-ordre des proboscidiens), herbivore, caractérisé par sa peau épaisse, ses incisives supérieures allongées en défense et par sa trompe souple et préhensile qui forme le nez et la lèvre supérieure.
Comme quoi, la nature, c'est pas rien.