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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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14 décembre 2008

la (provisoire) diversion

Ce matin, mon organisme singulièrement affaibli par cette période difficile (?) capitulait (piteusement) devant un nouvel assaut de nature pathologiquement viral, (sphère oto-rhino-laryngologique complètement obstruée (azimutée ??) et fièvre montante), et alors que je m'apprêtais à me saisir du combiné téléphonique pour décommander le (traditionnel) repas dominical (parfois samedien) avec mes géniteurs, celui-ci (le combiné) me prit de court et sonna avant que je puisse composer le numéro parental. Ma (vieille) mère m'informait ainsi de l'état (similairement) pathologiquement viral de mon (vieux) père (l'hérédité ?) et m'appelait à la rescousse pour trouver une pharmacie de garde pour un approvisionnement médicamenteux. Fort de cette (filiale) mission, j'affrontais alors la (mini) tempête, exagérément couvert et protégé (une vieille habitude de survie en milieux hostiles...), et déplaçais géographiquement mon corps (fatigué) vers la résidence parentale (deux stations de tramway et quatre de métro), où je récupérais l'ordonnance salvatrice, avant de ré-affronter pédestrement l'extérieur hostile (humide et tempêteux) et dénicher les médicaments requis. Par la suite, je restais un moment déjeunatoire en leur compagnie, et (un tantinet) rassuré par le (relatif) contrôle rassurant de la situation, je m'en retournais, toujours vigoureusement protégé, vers mon intérieur domestique (quatre stations de métro et deux de tramway), faisant une (rapide) halte en mon territoire barresque caféïneux. Et du coup maintenant, assez paradoxalement, force est de constater que cette sortie extérieure, dans l'urgence inquiète (et affective), a finalement diminué un (tantinet) l'impact fiévreux de l'attaque virale sur mon organisme, comme sous l'effet d'une stratégique (et militaire ?) technique de diversion. Comme quoi.... (pourrais-je ainsi conclure cette présente note, pour autant que je ne me retrouve, pas dans quelques heures, cloué au lit, en proie à d'(étonnantes) hallucinations perceptives consécutives à une radicale montée de ma température corporelle...).
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Commentaires
P
Effectivement, à relire la note d'aujourd'hui, je ne peux que constater mon adhésion (similairement) radicale à cette manoeuvre dite de la contre-attaque.<br /> De là à penser que si je survis à cette (future) épreuve (?), j'en devienne plus fort, il y a un pas que je m'abstiendrais pour l'heure de franchir. Quant à devenir meilleur, je n'y pense même pas...
E
Je pratique la manœuvre dite de la contre-attaque : quand je me sens au préambule d'un refroidissement, je vais à la piscine, de préférence à vélo sous la pluie. Radical. Qui a dit "ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts" ? Pas meilleurs, certes…
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