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ce que je fais de mes jours (deuxième saison)
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29 novembre 2010

la déliquescence du monde (du donde ?)

 

Alors que la lumière (belle clarté matinale, étonnante luminosité début après-midiale, et lugubre obscurcissement en fin de journée) n'a cessé de décliner tout au long du jour, que s'est-il donc passé en ce lundi vingt neuf novembre de l'année deux mille dix ?

Ce matin, une collective prise caféïque avec partenaires amicalo-professionnels et ami (tout court) a permis l'agréable (et amusé) échange de considérations diverses et variées sur la marche chaotique du monde et celle de nos existences respectives (à des degrés de confusions respectivement variés).

De retour en intérieur domestique, un coup de fil d'un (actuel) partenaire amicalo-professionnel a signé l'arrêt (définitif ?) d'un projet non hypothétique qui présentait une certaine difficulté (voire une difficulté certaine) à survivre en ces temps difficiles, selon les mots du partenaire sus-évoqué, porteur de ce projet (qui connut de meilleures heures dans un passé pas si lointain), passablement dépité par l'absence de la moindre perspective réalisationnelle.

Par la suite, me rendant à un délicat (douloureux ?) rendez-vous down-townique avec la féminine créature (autrefois prochement côtoyée, et directement impliquée dans les elliptiques circonstances évoqués ces derniers temps en cet espace blogguesque), rendez-vous pour lequel j'avais regroupé toutes les (personnelles) affaires laissées en mon intérieur domestique par la demoiselle précédemment évoquée (reconnaissant une plus grande difficulté à regrouper les autres affaires et traces plus personnelles encore laissées en mon intérieur interne), je m'arrêtais à une petite boutique alimentaire où il m'arrive parfois de m'alimenter d'un délicieux hamburger maison (avec salade fraîche, tomate itou et bon steak haché). Là, le (sympathique) patron (passablement dépité) m'informait de la fermeture imminente de son échoppe, sa survie financière étant singulièrement menacée par la situation globale actuelle.

Toujours sur le chemin pédestre (à finalité down-townique autant que rendez-vousienne), je croisais un (sympathique) vieil ami, (lui aussi) passablement dépité (et lui spécifiquement) par l'arrivée des réjouissances noëlliques, et échangeais avec lui considérations diverses et variées sur... etc. Dans la conversation apparurent alors plusieurs concepts respectivement usités pour supporter tout cela (?), et nous fûmes similairement (et un tantinet) étonnés de constater que la totalité de ces techniques arbitraires de défenses (déni, dédain, distance, etc.) commençait par un " d ".

Après l'entrevue (à la légèreté très relative) avec la féminine créature, entretien sur lequel je ne m'étendrais pas par légitime pudeur, et le ciel étant progressivement devenu de plus en plus sombre, je m'octroyais un passage dans une grande surface de consommation de produits culturels, et m'autorisais (avec une rafraîchissante insouciance, un tantinet irresponsable en ces temps de radicale disette, mais bon je fais ce que je peux...) un achat compensatoire, à savoir quelques coffrets devediens de séries américaines (principal recours, ces derniers temps, aux répétées difficultés sommeilliques et autres (pesantes) insomnies), et en particulier la deuxième saison d'une série récemment évoquée en ce lieu blogguesque (précisément ).

Et de retour en intérieur domestique, alors qu'un nouveau mot en " d " (la déliquescence) se trouve assez bien résumer les informations (et le climat global) du jour (fin du projet non hypothétique, fermeture de l'échoppe alimentaire, et clôture de l'hébergement (relatif) fémino-créaturienne), et qu'il semblerait évident, pour satisfaire une (très arbitraire) cohérence lettrale, que je prenne une douche, je pense plutôt me faire couler un bon bain chaud et moussant et y reposer, en stagnation baignoirique, mon corps un tantinet fatigué de tout cela (et plus particulièrement d'une dernière nuit très peu ensommeillée).

Quant à demain, l'on verra dien...

 

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Commentaires
G
Effectivement, dans la série tout se délite, ce billet est une merveille.<br /> <br /> Par ricochet j'ai presque l'impression d'avoir une chance inouïe (alors que).<br /> C'est quand même curieux.<br /> <br /> Par associations d'idées, je me dis qu'il devient urgent que chez moi je range (je ne peux en effet pas même te proposer de venir en ma grande ville mi-septentrionale te changer les idées).<br /> <br /> On n'est pas rendus (dirais-tu).
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